Alexis Clairaut (1713-1765)

Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765)


Clairaut et Cramer
Clairaut et Cramer font connaissance à Paris (cf. 30 mars 1729 (1)).

Cramer et Clairaut ont pour amis communs Dortous de Mairan, Nicole et Maupertuis (cf. 8 janvier 1730 (1), 28 mars 1730 (1), 28 janvier 1731 (1), 28 juillet 1731 (1)).

Clairaut va avec le frère de Cramer voir Boulduc et Winslow (cf. 28 janvier 1731 (1)).

Le jeune Le Clerc, futur Buffon, et Loppin de Gemeaux font partie de leurs relations communes (cf. 28 mars 1730 (1), 28 janvier 1731 (1), 7 mars 1732 (1)), ainsi que Champeaux (cf. 10 février 1744 (1)), Jacquier (cf. Mars 1744 (1) et 13 avril 1744 (1)) ou la marquise du Châtelet (cf. 13 avril 1747 (1)).

Par le biais de Clairaut, Cramer est membre de la Société des arts (cf. 8 janvier 1730 (1), 28 mars 1730 (1))

Clairaut envoie à Cramer un exemplaire de C. 1, ainsi qu'un autre, destiné à Jean I Bernoulli (cf. 28 janvier 1731 (1)). Cramer le transmet le 1 mai 1731 (cf. 1 mai 1731 (1)), ce qui initie son rôle d'intermédiaire entre les deux hommes (cf. Jean I Bernoulli).

Cramer cite C. 1 dans (Cramer 50) (cf. 16 juillet 1729 (1)).

Clairaut envoie à Cramer une version de C. 2 le 28 juillet 1731 (cf. 28 juillet 1731 (1)), la brochure de son frère (Clairaut 31) le 12 octobre (cf. 12 octobre 1731 (1)) et une version de C. 3 le 7 mars 1732 (cf. 7 mars 1732 (1)).

À la suite d'un quiproquo, Cramer est à tort crédité de l'énoncé du problème motivant C. 7 (cf. 10 novembre 1732 (1) et 6 décembre 1732 (1)).

La correspondance entre les deux hommes s'interrompt avec le voyage au Nord (cf. 16 février 1736 (1), 9 novembre 1737 (1) et 10 janvier 1744 (1)).

Ils ont des nouvelles l'un de l'autre via Jallabert (cf. [c. janvier 1739], 13 avril 1739 (1)), Dortous de Mairan (cf. 21 août 1739 (1), 24 décembre 1740 (1), 22 janvier 1741 (1), 4 avril 1741 (1)) et Champeaux (cf. 10 janvier 1744 (1)).

La correspondance reprend le 10 janvier 1744, quand Cramer envoie à Clairaut un exemplaire des œuvres de Jean I Bernoulli qu'il a fait imprimer (cf. 10 janvier 1744 (1)).

Il lui envoie ensuite un mémoire contenant entre autres sa règle des déterminants (cf. Mai 1744 (1)), que Clairaut ne lira pas à l'Académie (cf. 27 novembre 1750 (1)).

Clairaut envoie C. 32 (cf. 12 juillet 1744 (1)) à Cramer, qui sert dès lors d'intermédiaire avec Calandrini sur la théorie de la Lune (cf. Août 1744 (1)).

Clairaut se demande si ce n'est pas à Cramer qu'il doit un exemplaire du traité des isopérimètres d'Euler (cf. 14 juillet 1745 (1)).

Via d'Osembray (cf. Novembre 1746 (1)), Clairaut envoie à Cramer un exemplaire de C. 31 le 19 octobre 1746 (cf. 19 octobre 1746 (1)).

Lesage donne à Cramer des nouvelles de Clairaut le 26 février 1747 (cf. 26 février 1747 (1)).

Cramer vient à Paris, fréquente Condillac qui lui cite Clairaut (cf. 6 juillet 1747 (1)).

Il assiste surtout à l'assemblée publique du 15 novembre 1747 au cours de laquelle Clairaut propose de modifier la loi de l'attraction (cf. 15 novembre 1747 (1)).

Cramer en fait le récit à Jallabert (cf. 17 novembre 1747 (1), [2]5 novembre 1747, [c. décembre 1747] (1), 30 janvier 174[8], 8 février 1748 (1)).

À Genève, le plus concerné est Calandrini (cf. 12 décembre 1747 (1), 20 février 1748 (2)), mais de la Rive suit aussi l'affaire (cf. 29 décembre 1747 (1), 28 février 1748 (2)).

À Paris, Clairaut et Cramer fréquentent d'Ancezune, Trudaine, Dupré de Saint-Maur, Mlle Ferrand (cf. [6 mars] 1748, 11 mai 1748 (1)) et Mme de Vassé (cf. 5 août 1750 (2), 14 septembre 1750 (1)).

De retour à Genève, il aura des nouvelles de la théorie de la Lune par d'Alembert (cf. 28 février 1748 (1), 25 décembre 1748 (1), 6 juillet 1749 (1), 21 septembre 1749 (1), 12 février 1750 (1), [c. 8 octobre 1750], 18 octobre [1750], 10 septembre 1751 (1)) ou Buffon (cf. 14 décembre 1748 (2)).

Le 1 septembre 1748, Mlle Ferrand lui indique que Clairaut a été de son côté pour la place d'associé étranger à l'Académie (cf. 1 septembre 1748 (1)).

Les relations épistolaires entre les deux hommes reprennent (cf. 10 février 1749 (1)), Clairaut étant très occupé par les calculs qui aboutissent à sa rétractation (cf. 3 juin 1749 (1), 26 juillet 1749 (1)).

Après un échange de mondanités (cf. Janvier 1750 (1), 2 février 1750 (1)) et de nouveaux espoirs académiques (cf. Mars 1750 (1)), Cramer lui fait parvenir (Cramer 50) (cf. 5 août 1750 (2) et 5 août 1750 (3)). Impatient d'avoir l'avis de Clairaut (cf. 14 septembre 1750 (1)), ce dernier lui avoue l'avoir pour l'instant lu rapidement (cf. 13 octobre 1750 (1)), ce dont Cramer ne lui tient pas rigueur (cf. 18 novembre 1750 (1)). Clairaut invoque l'excuse de ses lourds calculs de ses tables de la Lune (cf. [c. janvier 1751]).

Clairaut recommande la lecture de (Cramer 50) à Bossut (cf. 4 février 1751 (1), 16 août 1751 (1)).

Dortous de Mairan résume à Cramer une lettre de Euler à Clairaut (cf. 18 décembre 1751 (1)).

Cramer meurt le 4 janvier 1752.

Lesage indique à Clairaut que, sur la fin de ses jours, Cramer était acquis à sa cause des corpuscules ultra mondains (cf. 27 juillet 1764 (1)).
Abréviations
Références
Courcelle (Olivier), « Clairaut et Cramer », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/cramer.html [Notice publiée le 28 janvier 2012, mise à jour le 18 janvier 2017].