Clairaut apprend le latin enfant (cf. Sans date (7), Sans date (4)) et adresse un mémoire, C. 17, rédigé en cette langue à la Royal Society, même si son usage ne semble pas lui être instinctif (cf. 2 octobre 1738 (1)). Toutefois, en 1763, il préfère encore le latin à l'italien, qu'il ne connait pas (cf. 8 mai 1763 (1)). Ferner est très heureux que Clairaut connaisse le suédois (cf. 24 novembre 1760 (1)), langue qu'il aurait apprise avec une fille à Stockholm (cf. 23 janvier 1761 (1)) et qu'il ne connaît qu'un peu au 18 juin 1736 (cf. 18 juin 1736 (1)). Clairaut utilise ses connaissances en suédois pour saluer Linné (cf. 7 avril 1745 (1)), écrire un post-scriptum Johan Arckenholtz (cf. 26 juin 1738 (1)), et surtout pour traduire C. 59a, C. 59b. Clairaut s'intéresse aussi au finnois et au hongrois (cf. 5 novembre 1760 (1), 29 novembre 1760 (2)). Si Clairaut déchiffre assez d'anglais pour entendre une lettre en 1738 (cf. 2 octobre 1738 (2)) ou en 1741 (cf. 10 février [1741]), il s'adresse en français (ou en latin pour C. 17) à ses correspondants anglophones (Mortimer, Stirling, MacLaurin, Folkes) jusqu'à son premier voyage en Angleterre (cf. 18 novembre 1752 (1)). Peu avant celui-ci, Clairaut fait part à Euler de son attention d'étudier l'anglais (cf. 28 avril 1751 (2)), langue qu'il aurait apprise très facilement, mais lors de son second voyage selon Ferner qui le tient de Birch (cf. 23 octobre 1759 (1)). Clairaut utilise en tout cas l'anglais dès son premier séjour dans la plupart des lettres adressées à ses correspondants anglophones (Birch, Nourse, Richardson, Morris, Bevis). Malgré sa résolution d'apprendre l'italien, la chose n'est pas faite au 8 mai 1763 (cf. 8 mai 1763 (1)).
Abréviations
C. 17 : Clairaut (Alexis-Claude), « Investigationes aliquot, ex quibus probatur terrae figuram secundum Leges attractionis in ratione inversâ quadrati distantiarum maxime ad Ellipsin accedere debere », Philosophical Transactions, Vol. XL (1737-1738), London, 1741, n° 445 (Jan-June 1738), pp. 19-25 [Télécharger] [(3 mars 1737) 20 février 1736] [(2 mars 1737) 19 février 1736] [Plus].
C. 59a : Clairaut (Alexis-Claude), « Traduction du mémoire de M. Klingenstierna sur l'aberration des rayons de lumière lorsqu'ils sont réfractés par des surfaces et des lentilles sphériques », Journal des sçavans, octobre 1762, pp. 664-678 [Télécharger] [[c. octobre] 1762] [19 novembre 1755 (1)] [22 octobre 1760 (1)] [Plus].
Courcelle (Olivier), « 17 mai 1765 (2) : Clairaut et les langues », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n17mai1765po2pf.html [Notice publiée le 13 mai 2013, mise à jour le 15 mai 2013].