La multiplication et les autres règles de l'arithmétique furent amenées par des moyens semblables, et il se trouva au fait de cette partie des mathématiques, presque sans s'être aperçu qu'il l'eût étudiée, ou du moins l'ayant étudiée sans aucun dégoût. Nous avons cru devoir rapporter avec quelque détail cette partie de son éducation (Fouchy 65).
Dans un « Dialogue entre un conseiller et un ex-jésuite » à l'article « Éducation » de son Dictionnaire philosophique, Voltaire fait dire au conseiller : Non, il faut que chacun apprenne de bonne heure tout ce qui peut le faire réussir dans la profession à laquelle il est destiné. Clairaut était le fils d'un maître de mathématiques ; dès qu'il sut lire et écrire, son père lui montra son art ; il devint très bon géomètre à douze ans; il apprit ensuite le latin, qui ne lui servit jamais à rien (Voltaire 29-34, vol. 29). Clairaut le père lit un mémoire à la Société des arts sur l'art d'éduquer les enfants (cf. 3 février [1732]).
Abréviations
HARS 17.. : Histoire de l'Académie royale des sciences [de Paris] pour l'année 17.., avec les mémoires...
Voltaire (François Marie Arouet, dit), Œuvres de Voltaire, éd. A.J.Q. Beuchot, 70 vol., Paris, 1829-1834 [(1 juillet) 20 juin [1731]] [Plus].
Courcelle (Olivier), « Sans date (4) », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/nSansdatepo4pf.html [Notice publiée le 17 mars 2007].
Non, il faut que chacun apprenne de bonne heure tout ce qui peut le faire réussir dans la profession à laquelle il est destiné. Clairaut était le fils d'un maître de mathématiques ; dès qu'il sut lire et écrire, son père lui montra son art ; il devint très bon géomètre à douze ans; il apprit ensuite le latin, qui ne lui servit jamais à rien (Voltaire 29-34, vol. 29). Clairaut le père lit un mémoire à la Société des arts sur l'art d'éduquer les enfants (cf. 3 février [1732]).