M[onsieu]r Clairaut a commencé à lire des remarques sur le dernier memoire de M[onsieu]r Le Clerc (PV 1735, f. 56v).
On ne trouve aucune publication en correspondance avec cette lecture dans l'inventaire (Taton 76, Taton 78, Courcelle 07). Le mémoire de Buffon auquel il est fait allusion a été lu les 23, 26 février, 2, 5, 9, et 16 mars 1735 et est désigné comme un « écrit de géométrie » ou un « écrit sur le pendule flexible » (PV 1735, ff. 38r, 40r, 41r, 45r, 46r, 48v). On ne connait pas de version manuscrite ou imprimée de ce mémoire de Buffon. Il pourrait s'agir d'une nouvelle version de « Sur un problème de mécanique », lu à l'Académie le 25 novembre 1733 (PV 1733, f. 214r) dont on trouve le résumé suivant, imprimé en 1735 (Hanks 66, pp. 104, 277) : Cette année le même M. Le Clerc de Buffon, dont nous avons déjà parlé ci-dessus, apporta à l'Académie la solution d'un problème qu'il s'était proposé, et qui demandait une fine mécanique. Un fil suspendu à un point immobile par son extrémité supérieure, et chargé à l'autre d'un plomb, étant mis en mouvement, et faisant une vibration, rencontre par un de ses points moyens quelconque un clou posé dans le plan vertical où se fait la vibration. Il passe au-delà, mais seulement par sa partie interceptée entre le cou et le plomb, et cette partie décrit un arc de cercle, dont elle est le rayon, et le clou le centre. [...] M. Le Clerc demande en quel cas il arrivera qu'un fil, dont la longueur et le plomb qu'il porte sont donnés, frappera avec la plus grande force possible le clou qu'il rencontrera (HARS 1733 (1735), Hist., pp. 95-98 ; 95-96). Dans le cadre avoué d'une dispute avec Fontaine, Clairaut lira un mémoire [C. 15] sur la même thématique à partir du 30 avril (cf. 30 avril 1735 (2)), puis encore un mémoire sur les pendules [C. 13] le 23 décembre (cf. 23 décembre 1735 (2)), mais ouvertement inspiré des travaux de Dortous de Mairan.
Abréviations
C. 13 : Clairaut (Alexis-Claude), « Examen de diverses oscillations qu'un corps suspendu par un fil, peut faire lorsqu'on lui donne une impulsion quelconque », HARS 1735 (1738), Mém., pp. 281-298, 1pl [Télécharger] [23 décembre 1735 (2)] [23 décembre 1735 (1)].
PV : Procès-Verbaux, Archives de l'Académie des sciences, Paris.
Références
Courcelle (Olivier), « Supplément à l'"Inventaire de l'œuvre de Clairaut (1713-1765)" (II) », Archives internationales d'histoire des sciences, 57 (2007) 610-618 [13 avril 1726 (1)] [Novembre 1728 (1)] [Plus].
Courcelle (Olivier), « 23 mars 1735 (1) », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n23mars1735po1pf.html [Notice publiée le 20 août 2007].
Cette année le même M. Le Clerc de Buffon, dont nous avons déjà parlé ci-dessus, apporta à l'Académie la solution d'un problème qu'il s'était proposé, et qui demandait une fine mécanique.
Un fil suspendu à un point immobile par son extrémité supérieure, et chargé à l'autre d'un plomb, étant mis en mouvement, et faisant une vibration, rencontre par un de ses points moyens quelconque un clou posé dans le plan vertical où se fait la vibration. Il passe au-delà, mais seulement par sa partie interceptée entre le cou et le plomb, et cette partie décrit un arc de cercle, dont elle est le rayon, et le clou le centre. [...] M. Le Clerc demande en quel cas il arrivera qu'un fil, dont la longueur et le plomb qu'il porte sont donnés, frappera avec la plus grande force possible le clou qu'il rencontrera (HARS 1733 (1735), Hist., pp. 95-98 ; 95-96). Dans le cadre avoué d'une dispute avec Fontaine, Clairaut lira un mémoire [C. 15] sur la même thématique à partir du 30 avril (cf. 30 avril 1735 (2)), puis encore un mémoire sur les pendules [C. 13] le 23 décembre (cf. 23 décembre 1735 (2)), mais ouvertement inspiré des travaux de Dortous de Mairan.