D'où il s'ensuit que dans ce cas chaque couche de niveau sera nécessairement d'une densité uniforme dans toute son étendue. Tel devrait donc être 1'arrangement de différentes parties de la Terre si elle avait été primitivement fluide ; car il est aisé de prouver par le calcul, et M. Clairaut l'a démontré à l'art. LIV de sa Théorie de la figure de la Terre [C. 29], que les forces [maths]. Cependant un grand géomètre [d'Alembert] a cru que il n' était pas toujours nécessaire que les surfaces des différentes couches fussent de niveau, et il a donné un autre principe pour connaître la figure de ces surfaces [(Alembert 54-56), vol. 3, p. 226]) (Lagrange 62 ; Lagrange 67-92, vol. 1, pp. 365-468).
Dans le Journal étranger : Ce dernier problème [lois du mouvement des fluides] lui donne occasion de déterminer quel devrait être l'arrangement des différentes parties de la Terre, si elle avait été primitivement fluide. Il pense avec M. Clairaut qu'il serait absolument nécessaire que les surfaces des différentes couches fussent de niveau (Journal étranger, août 1762, p. 90). Ce n'est pas la première fois que Clairaut est cité dans le Journal étranger (cf. 10 août 1755 (1)).
Alembert (Jean Le Rond, dit d'), Recherches sur différents points importants du système du monde, 3 vol., Paris, 1754-1756 [29 juillet 1739 (2)] [13 décembre 1741 (1)] [Plus].
Lagrange (Joseph-Louis, comte de), « Application de la méthode exposée dans le Mémoire précédent à la solution de différents problèmes de dynamique », Mélanges de philosophie et de mathématique de la Société royale de Turin pour les années 1760-1761, Turin, [1762], 2e pag., pp. 196-268 [Télécharger] [13 décembre 1741 (1)] [10 août 1755 (1)] [Plus].
Courcelle (Olivier), « [1762] (1) : Parution d'un mémoire de Lagrange », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/nco1762cfpo1pf.html [Notice publiée le 29 décembre 2012].
Ce dernier problème [lois du mouvement des fluides] lui donne occasion de déterminer quel devrait être l'arrangement des différentes parties de la Terre, si elle avait été primitivement fluide. Il pense avec M. Clairaut qu'il serait absolument nécessaire que les surfaces des différentes couches fussent de niveau (Journal étranger, août 1762, p. 90). Ce n'est pas la première fois que Clairaut est cité dans le Journal étranger (cf. 10 août 1755 (1)).