[16 mai 1760] : Clairaut (Paris) écrit à Macclesfield :
Milord Come i Letterati in Europa conoscono il diritto che anno alla sua prottezione era possible che il piu gran Matematico, che possa vantare l'Italia, andasse in Inghilterra, e non dediderasse di essere introdotto da lei, e cosi conoscendo quanto il P. Boscovich merita un tale onore non ho fatto alcuna difficoltà di racommandarlo a lei, come une persona, che aggiunge tutte le qualità della vita sociale a quelle di un gran Filosofo. Questo è il carattere, che è stato in lui riconosciuto qui dalle persone di qualità e dà letterati. Io volontieri piglio questa occasione per assicurarla della memoria, che conservo della bontà che mi ha mostrata, quadon era a Londra [cf. 18 novembre 1752 (1)], e quato il moi cuore e la mia penna s accordano, quanto mi sotto scrivo con tutto il rispetto, Milord, Obedientiss[imo] et Umil[issi]mo Servitore Clairaut Parigi. P. S. Qualche tempo addietro ho presa la libertà di mandarle 2 copie del moi libro sulla Cometa [C. 51], une delle quali era per Sig. Dot[t]. Bradley. Non so, si il Sig. Stuart, il quale si presa questa commissione ha mantenuta la parola (Taton 96).
Milord, Les hommes de lettres connaissant le droit qu'ils ont à votre protection, il était impossible que le plus grand mathématicien dont l'Italie puisse se prévaloir aille en Angleterre sans désirer être introduit auprès de vous. C'est pourquoi, sachant combien le P. Boscovich mérite un tel honneur, je n'ai fait aucune difficulté pour vous le recommander comme quelqu'un qui joint aux qualités de la vie en société, celle d'un grand philosophe. Ce sont là des traits de caractère que lui reconnaissent les personnes de qualité et les gens de lettres. Je profite volontiers de cette occasion pour vous assurer que je conserve le meilleur souvenir de la bonté que vous m'avez témoignée à Londres [cf. 18 novembre 1752 (1)], et que mon cœur et ma plume s'accordent pour me reconnaître, avec tout mon respect, Milord, votre très humble et très obéissant serviteur Clairaut. Paris. P. S. Il y a quelque temps, j'ai pris la liberté de vous adresser deux exemplaires de mon livre sur la comète [C. 51], dont l'un était destiné à M. Bradley. J'ignore si M. Stuart qui s'est chargé de cette commission a tenu parole (Taton 96). Clairaut annonce cette lettre dans celle qu'il écrit à Boscovich 16 mai [1760]. C'est la traduction en italien de la main de Boscovich d'une lettre qui devait être originalement écrite en français (Taton 96).
Abréviation
C. 51 : Clairaut (Alexis-Claude), Théorie du mouvement des comètes, dans lesquelles on a égard aux altérations que leurs orbites éprouvent par l'action des planètes. Avec l'application de cette théorie à la comète qui a été observée dans les années 1534, 1607, 1682 et 1759, Paris, Michel Lambert, s. d. [1760] [Télécharger] [8 août 1759 (1)] [(1 juillet) 20 juin [1731]] [6 avril 1743 (1)] [Plus].
Courcelle (Olivier), « [16 mai 1760] : Clairaut (Paris) écrit à Macclesfield », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/nco16mai1760cf.html [Notice publiée le 2 octobre 2011].
Les hommes de lettres connaissant le droit qu'ils ont à votre protection, il était impossible que le plus grand mathématicien dont l'Italie puisse se prévaloir aille en Angleterre sans désirer être introduit auprès de vous. C'est pourquoi, sachant combien le P. Boscovich mérite un tel honneur, je n'ai fait aucune difficulté pour vous le recommander comme quelqu'un qui joint aux qualités de la vie en société, celle d'un grand philosophe. Ce sont là des traits de caractère que lui reconnaissent les personnes de qualité et les gens de lettres. Je profite volontiers de cette occasion pour vous assurer que je conserve le meilleur souvenir de la bonté que vous m'avez témoignée à Londres [cf. 18 novembre 1752 (1)], et que mon cœur et ma plume s'accordent pour me reconnaître, avec tout mon respect, Milord, votre très humble et très obéissant serviteur Clairaut.
Paris.
P. S. Il y a quelque temps, j'ai pris la liberté de vous adresser deux exemplaires de mon livre sur la comète [C. 51], dont l'un était destiné à M. Bradley. J'ignore si M. Stuart qui s'est chargé de cette commission a tenu parole (Taton 96). Clairaut annonce cette lettre dans celle qu'il écrit à Boscovich 16 mai [1760]. C'est la traduction en italien de la main de Boscovich d'une lettre qui devait être originalement écrite en français (Taton 96).