9 mai 1761 (4) : Les sœurs Planström : déposition Savoisy :
[En marge : 28e [témoin], r[écolé], c[onfronté] au deux [accusés]] M[essi]re Louis Toison de Savoisi, chevalier seigneur de [Morteau et Aveilly ?] en partie, brigadier des armées du Roy, ancien premier marechal des logis de la seconde compagnie des mousquetaires, chevalier de l'ordre royal militaire de S[ain]t Louis, agé de soixante six ans, demeurant a Paris rue du Four, quartier Saint Germain des Prez, p[aroi]sse S[ain]t Sulpice [...] dépose [...] qu'il a connu la dame de Pelletot lorsqu'elle demeuroit rue Mignon ; qu'il n'a rien reconnu en elle contre la probité et l'honneur, et ne s'est aperçu d'aucun derangement dans sa conduitte, que depuis ce tems, c'est a dire depuis environ trois ans, il l'a perdue de vue et ignore comme elle s'est comportée, ne s'etant trouvé que deux fois a manger avec elle, une fois chez elle, rue de la Comedie, avec la dame Servandoni [cf. 2 avril 1761 (4)] et le s[ieu]r et dame et d[emoise]lle de Bragelogne, et une autre fois en une tierce maison, mais ne s'etant alors rien passé en sa presence contre l'honneur et la décence [...] [A requis salaire taxé six livres] (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 1).
L'information se poursuit avec la déposition de la Germaine-Françoise Hureault, veuve Capon (cf. 13 juillet 1761 (3)). Le 23 novembre, lors du récolement : [Louis Toison de Savoisy] ajoute que ceux ou celles qui ont pretendu que luy, temoin, avoit dit qu'il scavoit beaucoup d'horreurs dans la conduite du s[ieu]r de Bragelonne et de la d[am]e Pelletot en ont imposé (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 20). Le même jour, lors de la confrontation avec la demoiselle de Planström : [Aucun reproche] [Lecture déposition et récolement] L'accusée a dit que les deposition et recollement du temoin justifient sa bonne conduite (AN, Y 10237, dossier Planstrom, pièce 21). Le même jour, lors de la confrontation avec le comte de Bragelongne : [Aucun reproche] [Lecture déposition et récolement] L'accusé a dit qu'il n'a rien à repondre a la deposition du temoin, si ce n'est qu'il observe que la deposition et le recollement sur icelle detruisent entierement les imputations calomnieuses dont a deposé un tas de gens tous composés de laquais, servantes, gagne deniers affidés du sieur de Pelletot et corrompus par luy et ses adherants (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 22). Le témoin est également évoqué dans le factum du comte de Bragelongne (cf. [Décembre] 1762 (2)) et celui de la demoiselle de Planström (cf. [Décembre] 1762 (1)).
Abréviation
AN : Archives nationales.
Courcelle (Olivier), « 9 mai 1761 (4) : Les sœurs Planström : déposition Savoisy », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n9mai1761po4pf.html [Notice publiée le 23 avril 2012].
[Louis Toison de Savoisy] ajoute que ceux ou celles qui ont pretendu que luy, temoin, avoit dit qu'il scavoit beaucoup d'horreurs dans la conduite du s[ieu]r de Bragelonne et de la d[am]e Pelletot en ont imposé (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 20). Le même jour, lors de la confrontation avec la demoiselle de Planström :
[Aucun reproche]
[Lecture déposition et récolement]
L'accusée a dit que les deposition et recollement du temoin justifient sa bonne conduite (AN, Y 10237, dossier Planstrom, pièce 21). Le même jour, lors de la confrontation avec le comte de Bragelongne :
[Aucun reproche]
[Lecture déposition et récolement]
L'accusé a dit qu'il n'a rien à repondre a la deposition du temoin, si ce n'est qu'il observe que la deposition et le recollement sur icelle detruisent entierement les imputations calomnieuses dont a deposé un tas de gens tous composés de laquais, servantes, gagne deniers affidés du sieur de Pelletot et corrompus par luy et ses adherants (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 22). Le témoin est également évoqué dans le factum du comte de Bragelongne (cf. [Décembre] 1762 (2)) et celui de la demoiselle de Planström (cf. [Décembre] 1762 (1)).