13 juillet 1761 (3) : Les sœurs Planström : déposition veuve Capon :
[En marge : 29e [témoin], r[écolé], c[onfronté] a la dame de Pelletot, inutile au s[ieu]r de Bragelogne] Germaine Françoise Hureault, v[euv]e de M[essir]e Claude Charles Capon, ecuyer, avocat en Parlement, agée de cinquante huit ans, demeurante a Paris, rue Meslay, paroisse Saint Nicolas des Champs [...] depose [...] que le quinze avril dernier, rentrant chez elle sur les six heures du soir, elle y trouva la dame de Pelletot dans sa salle qui lui dit qu'elle l'attendoit depuis une heure et qu'elle mouroit de froid, et qu'elle avoit bien des choses a luy aprendre qui la surprendroit fort, pourquoy elle venoit suplier la deposante de vouloir bien l'aider de ses bons conseils dans la circonstance critique où elle se trouvoit, que le feu s'etant allumé, elle entrerent ainsi que le fils de la deposante dans la chambre, et s'etant placée auprès du feu, la dame de Pelletot dit a la deposante, vous voiez, madame, la personne la plus malheureuse du monde et la plus embarassée, madame de Bragelogne avec laquelle j'ay eû querelle ce matin a table, m'a fait sentir qu'il falloit me retirer de chez elle, que pour finir la querelle, lui aiant dit que je voiois bien que je l'embarassois et qu'il falloit me retirer, elle m'a pris au mot bien vite et m'a repondu que le plus tot seroit le meilleur, et que je lui ferois grand plaisir, que cette scene qui s'etoit passée devant tout le monde ne luy permettoit pas de dissimuler ny de balancer sur le party qu'elle avoit a prendre, d'autant que M. de Bragelogne avoit paru par son air aprouver son epouse dont il se laisse entierement gouverner, et qu'elle voit bien malgré tout ce qu'elle a fait pour luy qu'il n'y a que de l'ingratitude a en attendre ; apres mille plaintes, mille hélas ! poussés contre m[onsieu]r et mad[am]e de Bragelone et la d[emoise]lle leur fille, accompagnés de quelques larmes essuiées promptement avec un mouchoir, elle a ajouté comment se retirer sans le sol ou aller, que deviendrais je, que la deposante pour la remettre un peu de sa douleur a parû prendre part a son affection comme on a coutume de faire en pareil cas, a blamé m[onsieu]r et mad[am]e de Bragelogne d'en agir si durement avec quelqu'un qui venoit de leur f[ai]re une donation de dix mille livres, qui donnoit tout son revenu pour sa nourriture et entretien et enfin qui n'avoit des yeux que que pour m[onsieu]r de Bragelogne et qui ne pensoit qu'a les faire ses heritiers, comme la dame de Pelletot disoit que c'etoit son sentiment, que la deposante n'avoit point d'argent, qu'ainsy elle etoit fachée de ne pouvoir que la plaindre dans les circonstances ; la deposante ajouta que tout cela se pouvoit raccomoder aisement et qu'il falloit esperer que le tout se raccomoderoit le lendemain ; que m[onsieu]r de Bragelogne la regardoit comme sa poulle d'or, qu'il en etoit de meme de mad[am]e, qu'on devoit augurer qu'ils la previendroient de telle sorte qu'elle auroit lieu d'etre satisfaite et d'oublier la petite mortiffication qu'elle avoit essuiée le matin de mad[am]e de Bragelogne ; a quoi la dame de Pelletot repondit qu'elle etoit invariable dans son party, qu'elle l'avoit pris, qu'elle ne changeroit pas quelque chose qui arrivat, que tout son embarras ne rouloit que parce qu'elle étoit sans argent et sans personne d'en recevoir, attendû la delegation qu'elle avoit faitte de ses revenus a M[onsieu]r de Bragelogne, sur quoy la deposante luy dit, je ne peux vous rien dire a cet egard, consultez vous, voiez, je n'entends pas assez les affaires p[ou]r pouvoir vous donner de bons conseils, mais, ajouta mad[am]e de Pelletot, M[onsieu]r de Bragelogne s'est chargé dans l'acte que je lui ai passé de me donner un domestique et depuis j'en n'en ai point eû ; j'etois logée passablement et depuis que m[onsieu]r de Bragelogne a été congedié de chez madame la duchesse de Modène, led[it] s[ieur] de Bragelogne, sa femme, sa fille, sa domestique sont venus s'emparer de mon appartement avec leurs meubles, m'ont retranché dans un petit coin, et depuis qu'il est venu dans le Marais, il m'a logé dans un galletas a coté de sa cuisine au trois[ièm]e de sorte qu'il ne seroit pas juste que M[onsieu]r de Bragelogne dans ce telles circonstances exigeat le prix entier de ma delegation, vû qu'il n'a pas remply exactement les charges qu'il le concernoient dans cette delegation, enfin chose incroiable, ajouta t'elle, mon linge est retenu chez la blanchisseuse faute par M[onsieu]r de Bragelogne de la paier ; a quoy la deposante repondit qu'elle ne croioit pas M[onsieu]r de Bragelogne assé injuste pour ne pas entrer dans les considerations qu'elle venoit d'observer ; que la dame de Pelletot devoit, dans le cas qu'elle persisteroit a vouloir se diviser d'avec M[onsieu]r de Bragelogne 1° L'en prevenir et compter avec lui a cet effet, demander a M[onsieu]r de Bragelogne l'etat de ce qu'il pretendoit lui être dû par lad[ite] de Pelletot par écrit, qu'elle examineroit chaque article de ce memoire et feroit a coté des articles ses observations qui formeroient le debat desd[its] articles, qu'elle debatteroit ce qu'elle voudroit diminuer, mais, observa la dame de Pelletot, je connois M[onsieu]r de Bragelogne si injuste qu'il ne voudra rien rabattre de sa delegation, que la deposante le lui repondit a ce que je vois vous n'avez pas bonne opinion de M[onsieu]r de Bragelogne, et je vous assure moy qu'il ne voudra pas point plaider avec vous d'aucune maniere, je lui ai oui dire que quoi qu'il vous trouva tres bonne du coté de l'esprit, il ne voudroit avoir rien a demeler en justice avec vous, attendu que cet air d'imbecilité à la vertu de seduire les juges en votre faveur et qu'ils s'y laissent prendre, ayant d'ailleurs remarqué que de presque tous les tons pour seduire des gens d'esprits, celui d'imbecillité etoit le meilleur, que ce meme ton vous avoit procuré tous vos juges dans vos affaires que vous avez eû[es] avec votre mary ; dans les ciconstances ou vous êtes avec M[onsieu]r de Bragelogne vous devez vous en tirer de la meilleure maniere possible pour votre honneur reciproque, tachez par consequent de terminer ensemble et amiable, mais après mad[am]e de Pelletot, si M[onsieu]r de Bragelogne ne veut point me faire justice sur mes observations et mes debats, comment ferai-je ; la deposante lui repondit, alors madame vous lui observerez que vous ne pouvez ny l'un ni l'autre être juge de votre propre cause et lui ajouterez que pour éviter l'eclat d'une rupture publique aussy desagreable aux uns qu'aux autres, vous croiez vos debats si justes que vous offrez de vous raporter a deux amis communs qui travailleront a vous arranger ensemble a l'amiable ; que je vous suis redevable, repondit mad[am]e de Pelletot, que je vous ai d'obligation de me donner de si bons conseils, je les suivray de point en point, je vous assure ; que la deposante la voiant en aparence dans des dispositions de raison, tourna alors la conversation sur M[onsieu]r de Pelletot quoy que la deposante ne l'ai jamais vû ni connû, mais elle avoit apris que son mary lui avoit fait sa fortune en la prenant et lui reconnoissant une grosse dot dans son contrat de mariage quoi qu'elle ne lui eut rien aporté ; que la deposante conjecturoit de là que c'etoit de tous ceux qu'elle avoit connu celui qui l'avoit aimé davantage et celui a qui elle avoit effectivement la plus grande obligation, que sans une ingratitude etonnante, elle ne pouvoit oublier de tels bienfaits, quelle devoit par consequent tourner toutes ses vues a se reconcilier avec luy et s'y preter par touttes les considerations de la reconnoissance, de la probité et du bon esprit, que M[onsieu]r de Pelletot son mary pouroit se trouver aujourdhuy dans des sentiments favorables a une telle recinciliation, d'autant mieux qu'au moien des poursuittes qu'elle exercoit contre son mary, il etoit aisé de voir la peine qu'il avoit a lui paier la pension qui lui etoit edjugée, que M[onsieu]r de Pelletot qu'elle faisoit fort riche pouvoit bien ne l'être pas tant, qu'il etoit peu d'exemples qu'on se laissat écraser et abuser par des frais considerables quand on avoit de quoy aisement se liberer, que [...] de part et d'autre bruler la chandelle par les deux bous, qu'elle avoit ouï dire que M[onsieu]r de Pelletot etoit un fort gallant home et que de la maniere dont il en avoit usé avec elle, il etoit difficile de le faire passer pour méchant, que des gens aussy desinteressé qu'il l'avoit été a son egard etoient rares, tous motifs qui donnoient lieu a la deposante de croire qu'une telle reconciliation etoit possible ; a quoy la dame de Pelletot repondit qu'elle ne se desiroit rien tant que de pouvoir se reconcilier avec son mary, que c'etoit où elle bornoit tous ses vœux et ses desirs, que ce seroit le plus grand service que lui pût rendre la deposante ; que la deposante lui dit alors, je vous ai deja dit que je ne connoissois point votre mary, j'ay simplement en main ma couturiere qui le connoit, je la feray avertir de venir me parler, je l'engageray a voir de ma part M[onsieu]r de Pelletot et la prieray de le le porter s'il est possible a me venir voir a ce sujet ; s'il vient comme il y a lieu d'en être persuadé, je feray de mon mieux pour l'engager a se reconcilier avec vous, et lui faire entendre autant qu'il sera en moy ses veritables interets ; que la dame de Pelletot pris congé et s'en retourna ; que le lendemain sur les quatre a cinq heures la dame de Pelletot revint chez la deposante avec le s[ieur] abbé de Sevrac [cf. 10 décembre 1761 (2)], que les memes propos se renouvellerent, et que la d[emois]elle Menard couturiere entra une heure après chez la deposante et dit a la dame de Peletot, madame, voila la personne dont je vous ai parlé hier qui vient par cas fortuit, mais malgré cela fort heureusement dans les circonstances ou vous êtes, voyez causer avec elle dans cette chambre, je souhaite qu'elle puisse vous servir a votre gré, elles passerent en effet dans une chambre voisine et resterent a causer ensemble plus d'une heure, ne sait la deposante ce qu'elles dirent ; qu'apres ce tems la dame de Pelletot rentra seule dans la chambre ou étoit la deposante avec le s[ieur] abbé de Sevrac, ou tous les propos roulerent sur l'indignité de M[onsieu]r de Bragelogne a l'egard de mad[am]e de Pelletot, laquelle persista toujours en aparence a vouloir absolument quitter la maison de M[onsieu]r de Bragelogne, mais dit mad[am]e de Pelletot, comment empecherai-je M[onsieu]r de Bragelogne a etre païé de la delagation que je luy ai faite, si une fois il met la main sur cet argent, il n'y aura plus moien de retirer de lui un ecu ; la deposante lui repondit, faites d'abord ce que je vous ai dit par raport au memoire, si vous ne pouvez pas vous arranger a l'amiable, ce que je ne saurois me persuader, vous serez toujours a portée de faire une oposition entre les mains de M[onsieu]r de Pelletot et par là empecher l'effet de ce que vous craignez si fort, que M[onsieu]r de Bragelogne ne mette la main sur votre argent ; que mad[am]e de Pelletot reprenant la parole dit mais par qui ferai-je faire cette opposition, par le procureur dont vous vous servez ordinairement, lui repondit la deposante ; a quoy mad[am]e de Pelletot repondit ce procureur est entierement devouë a M[onsieu]r de Bragelogne qui me l'a donné, j'en voudrois prendre un autre, m'en pouriez vous indiquer un sur lequel je puisse compter ; que la deposante lui repondit que non, qu'elle etoit la maitresse de choisir qui bon lui sembleroit ; que sur les neuf heures du soir la dame de Pelletot pris congé de la deposante en luy temoignant le plus affectueusement du monde combien elle etoit sensible a la part qu'elle vouloit bien prendre a tous ses malheurs, et qu'elle lui écriroit si elle ne pouvoit pas venir le lendemain ; qu'elle s'en retourna donc avec le s[ieur] abbé de Sevrai qu'elle avoit amené, qui s'offrit de l'accompagner et que le lendemain matin la deposante a son grand etonnement reçu effectivement une lettre de la dame de Pelletot que la deposante nous a representé, et qui a été d'elle et de nous signée et paraphée [...] pour etre jointe a la presente deposition [...] [N'a requis salaire]. [Annexé à la déposition la lettre de la main de la demoiselle de Planström ] Il n'i a point de ruse de guère, madame, qu'il ne maÿe fallut imaginer depuis quinze ans pour me mettre a l'abri des persécution[s] de mon mari pour decouvrir ses complices ou mes veritables amies. Ce qui ma fait jouer chez vous mon rôle hier et avant hier par la comedie que je vous ay donné[e], par la plainte que j'ai fait semblant de vous faire, j'en ai rendu co[mp]te aux seuls protecteurs que j'ai dans ce monde. Avertissez en l'abbé qui etoit chez vous aussy parfaitement que M[onsieu]r l'evêque d'Orleans va etre instruit de toutes ces noirceurs et [s]es autres superieurs. Vous pouvez ensemble le dire a mon mary qui me connait assez mon habileté a ce sujet contre tous ces pieges que je vaincrai partout ainsi que je luy fait a present par toute la justice qui m'est due. Vous avez tous cru me tenir pour que l'on me fasse souffrir le martire. Le 17 avril 1761. Planström de Pelletot [Au verso ] Signé et paraphé [...] par la d[am]e Capon en presence de M[essir]e comm[issai]re du Chatelet de Paris soussigné au désir de sa deposition. Ce jourd'huy treize juillet mil sept cent soixante un. Hureault Capon. Duruisseau. Paraphé au désir de [sa deposition] du 20 [novem]bre 1761. Lenoir. Capon. Hureault. Planström (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 1).
L'information se poursuit avec la déposition de Michel-Louis Touzé (cf. 13 juillet 1761 (4)). Le 20 novembre, lors du récolement : [Germaine-Françoise Hureault] ajoute que quant au s[ieu]r de Bragelonne elle ne sçait rien a son egard, et qu'a peine elle connoit le s[ieu]r de Bragelonne contre lequel elle n'a rien a deposer en bien ny en mal (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 20). Le même jour, lors de la confrontation avec la demoiselle de Planström : [Aucun reproche] [Lecture déposition et récolement] [La temoin] reconnoit une lettre signée Planstrom de Pelletot annexée à la deposition et a elle representée pour estre celle qu'elle a remise au comm[issai]re lors de sa deposition, et qui lui avoit esté adressée par l'accusée. L'accusée a dit que le but de sa conversation avec la temoin estait de distinguer ses veritables amis d'avec les faux amis, qu'elle ne peut se resouvenir si la conversation a esté aussy longue que l'a rapporté la temoin, qu'elle croit meme qu'il y a bien des particularités dont elle n'a pas parlé à la temoin, mais a denié formellement avoir causé pendant une heure dans une chambre separée avec la fille Mesnard cousturiere soutenant au contraire ne lui avoir parlé que quelques minuttes, toujours en presence de la temoin, nonobstant qu'a ce sujet lad[ite] cousturiere s'est mise a dire que le s[ieu]r de Pelletot son mary avoit une maitresse dont il ne se departiroit jamais, sur quoy elle, accusée, dit qu'en ce cas la reconciliation n'estoit pas possible, et lad[ite] cousturiere repliquoit toujours que led[it] s[ieu]r de Pelletot ne quitterait jamais sa maitresse, reconnoit ladite lettre aussi a elle representée, et convient l'avoir ecrite a la temoin. La temoin, en soutenant ses deposition et recollement veritables, a dit que comme elle n'estoit pas presente à la conversation, elle n'a pas entendu lad[ite] cousturiere tenir les propos rapportés par l'accusée touchant la maitresse du s[ieu]r de Pelletot (AN, Y 10237, dossier Planstrom, pièce 21). Germaine-françoise Hureault ne sera pas confrontée au comte de Bragelongne (AN, Y 10237, dossier Planstrom, pièce 22).
Abréviation
AN : Archives nationales.
Courcelle (Olivier), « 13 juillet 1761 (3) : Les sœurs Planström : déposition veuve Capon », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n13juillet1761po3pf.html [Notice publiée le 12 juin 2012].
[Germaine-Françoise Hureault] ajoute que quant au s[ieu]r de Bragelonne elle ne sçait rien a son egard, et qu'a peine elle connoit le s[ieu]r de Bragelonne contre lequel elle n'a rien a deposer en bien ny en mal (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 20). Le même jour, lors de la confrontation avec la demoiselle de Planström :
[Aucun reproche]
[Lecture déposition et récolement]
[La temoin] reconnoit une lettre signée Planstrom de Pelletot annexée à la deposition et a elle representée pour estre celle qu'elle a remise au comm[issai]re lors de sa deposition, et qui lui avoit esté adressée par l'accusée.
L'accusée a dit que le but de sa conversation avec la temoin estait de distinguer ses veritables amis d'avec les faux amis, qu'elle ne peut se resouvenir si la conversation a esté aussy longue que l'a rapporté la temoin, qu'elle croit meme qu'il y a bien des particularités dont elle n'a pas parlé à la temoin, mais a denié formellement avoir causé pendant une heure dans une chambre separée avec la fille Mesnard cousturiere soutenant au contraire ne lui avoir parlé que quelques minuttes, toujours en presence de la temoin, nonobstant qu'a ce sujet lad[ite] cousturiere s'est mise a dire que le s[ieu]r de Pelletot son mary avoit une maitresse dont il ne se departiroit jamais, sur quoy elle, accusée, dit qu'en ce cas la reconciliation n'estoit pas possible, et lad[ite] cousturiere repliquoit toujours que led[it] s[ieu]r de Pelletot ne quitterait jamais sa maitresse, reconnoit ladite lettre aussi a elle representée, et convient l'avoir ecrite a la temoin.
La temoin, en soutenant ses deposition et recollement veritables, a dit que comme elle n'estoit pas presente à la conversation, elle n'a pas entendu lad[ite] cousturiere tenir les propos rapportés par l'accusée touchant la maitresse du s[ieu]r de Pelletot (AN, Y 10237, dossier Planstrom, pièce 21). Germaine-françoise Hureault ne sera pas confrontée au comte de Bragelongne (AN, Y 10237, dossier Planstrom, pièce 22).