9 novembre 1760 (1) : Le comte Joseph Teleki écrit dans son journal :
Ich war bei H. Clairaut, traf aber nur seine Schwester [!], die eine bei Frauen seltene Gedult besitzt, indem sie sich auf den Calcül geworfen hat und ihrem Bruder [!] behilflich ist (Teleki 36, p. 97).
Dans une autre édition : Dans l'après-midi, je suis allé voir Monsieur Voissin [!], mais je n'ai trouvé chez lui que sa sœur [!], unique entre toutes les femmes, ayant assez de patience pour s'être adonnée au calcul et être l'aide de son époux [!] (Teleki 43, pp. 50-51). Il faut certainement lire « Clairaut » pour « Voissin », et mieux encore « petite amie » pour « sœur » (ou « Schwester » dans la version allemande) et « compagnon » pour « époux » (ou « Bruder »). Cette femme qui assiste Clairaut dans ses calculs en réalité sa petite amie, Marie-Anne Gouilly (cf. [c. juin] 1757 (2)), comme cela apparaît indubitablement en comparant les versions d'une même journée par Teleki et Ferner (cf. 2 mars 1761 (1), 2 mars 1761 (2)). Le comte Teleki aura l'occasion de la recroiser et semble tomber sous son charme (cf. 17 décembre 1760 (1), 6 janvier 1761 (1), 22 février 1761 (1), 2 mars 1761 (1) et 12 mars 1761 (1)). Le comte Teleki avait cité Clairaut dans son journal le 7 novembre (cf. 7 novembre 1760 (1)) et le refera le 12 (cf. 12 novembre 1760 (1)).
Courcelle (Olivier), « 9 novembre 1760 (1) : Le comte Joseph Teleki écrit dans son journal », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n9novembre1760po1pf.html [Notice publiée le 13 février 2012].
Dans l'après-midi, je suis allé voir Monsieur Voissin [!], mais je n'ai trouvé chez lui que sa sœur [!], unique entre toutes les femmes, ayant assez de patience pour s'être adonnée au calcul et être l'aide de son époux [!] (Teleki 43, pp. 50-51). Il faut certainement lire « Clairaut » pour « Voissin », et mieux encore « petite amie » pour « sœur » (ou « Schwester » dans la version allemande) et « compagnon » pour « époux » (ou « Bruder »). Cette femme qui assiste Clairaut dans ses calculs en réalité sa petite amie, Marie-Anne Gouilly (cf. [c. juin] 1757 (2)), comme cela apparaît indubitablement en comparant les versions d'une même journée par Teleki et Ferner (cf. 2 mars 1761 (1), 2 mars 1761 (2)). Le comte Teleki aura l'occasion de la recroiser et semble tomber sous son charme (cf. 17 décembre 1760 (1), 6 janvier 1761 (1), 22 février 1761 (1), 2 mars 1761 (1) et 12 mars 1761 (1)). Le comte Teleki avait cité Clairaut dans son journal le 7 novembre (cf. 7 novembre 1760 (1)) et le refera le 12 (cf. 12 novembre 1760 (1)).