17 octobre 1838 (1) : Fétis (Bruxelles) écrit à Troupenas :
Je puis dire, mon cher Troupenas, qu'arrivé au point où je suis maintenant, je pourrais enseigner la philosophie dans une université et peut-être exciter quelque intérêt. Malheureusement, i n'en est pas ainsi des mathématiques ; et pourtant je n'ai point à me reprocher d'avoir manqué de courage depuis six ans pour leur étude ; mais je crois que je m'y suis mal pris. D'abord je n'ai osé m'adresser à un maître parce que j'ai craint le ridicule d'une écolier de 50 ans. J'ai donc travaillé seul. J'ai lu d'abord avec attention l'Algèbre de Clairaut [C. 31] dont la forme excessivement élémentaire convenait à mon ignorance (Fétis 06, p. 135).
Fétis (François-Joseph), Correspondance, R. Wangermée éd., Mardaga, 2006.
Courcelle (Olivier), « 17 octobre 1838 (1) : Fétis (Bruxelles) écrit à Troupenas », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n17octobre1838po1pf.html [Notice publiée le 22 avril 2013].
