15 septembre 1733 (1) : Daniel Bernoulli (Paris) écrit à [Delisle] :
M[onsieu]r de Fontenelle va se faire vetéraniser et il m'a dit que c'etoit une affaire faite, que M[onsieu]r de Mairan lui alloit succeder : je crois que le jeune Clairaut viendra en sa place (BnF, naf 9186).
Les nouvelles annoncées par Daniel Bernoulli sont prématurées : Fontenelle ne se retirera qu'en 1740 pour être remplacé par Dortous de Mairan à partir de 1741, et Clairaut ne sera pensionnaire que le 12 mai 1738 (cf. 12 mai 1738 (1)). Daniel Bernoulli est à Paris à l'occasion de son retour à Bâle qu'il avait quitté pour l'Académie de Saint-Pétersbourg. Son frère Jean II qui l'accompagne décrit le séjour (cf. 4 septembre 1733 (1), 5 septembre 1733 (1)). Peu après la mort de Clairaut, Daniel Bernoulli écrira à Jean III : Les mathématiciens ont fait une grande perte par la mort de M[onsieu]r Clairaut et moi une plus grande que tous les autres. Il m'aimoit tres sincerement et n'avoit rien de caché pour moi (cf. 25 juillet 1765 (1)). La correspondance que Clairaut et Daniel Bernoulli échangèrent pendant plus de trente ans est globalement perdue. À part une lettre purement scientifique (cf. [c. 1758]), ce qu'il en reste débute le 10 avril 1759 (cf. 10 avril 1759 (1)).
Abréviation
BnF : Bibliothèque nationale de France, Paris.
Courcelle (Olivier), « 15 septembre 1733 (1) : Daniel Bernoulli (Paris) écrit à [Delisle] », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n15septembre1733po1pf.html [Notice publiée le 15 août 2007, mise à jour le 10 juin 2010].
Les mathématiciens ont fait une grande perte par la mort de M[onsieu]r Clairaut et moi une plus grande que tous les autres. Il m'aimoit tres sincerement et n'avoit rien de caché pour moi (cf. 25 juillet 1765 (1)). La correspondance que Clairaut et Daniel Bernoulli échangèrent pendant plus de trente ans est globalement perdue. À part une lettre purement scientifique (cf. [c. 1758]), ce qu'il en reste débute le 10 avril 1759 (cf. 10 avril 1759 (1)).