12 mai 1738 (1) : [Maurepas] (Versailles) écrit à Clairaut :
De ce jour [12 mai 1738 à Versailles] A M. Clairaut Je vous donne avis avec bien du plaisir que le Roy vous a choisi pour remplir la la place de mechanicien pensionnaire de l'Academie vacante par la veterance accordée au s[ieur] Chevalier. Je vous suis, M., tres entierem[en]t devoué (AN, O1 383, p. 107).
Cette lettre est lue à l'Académie le 14 mai (cf. 14 mai 1738 (1)). Clairaut avait été proposé le 10 mai (cf. 10 mai 1738 (1)). Selon les règlements du 26 janvier 1699 : Pour encourager les académiciens à la continuation de leurs travaux, Sa Majesté continuera à leur faire payer les pensions ordinaires et même des gratifications extraordinaires, suivant le mérite de leurs ouvrages. […] Pour récompenser l'assiduité aux assemblées de l'Académie, Sa Majesté fera distribuer, à chaque assemblée, quarante jetons à tous ceux d'entre les académiciens pensionnaires qui seront présents (Maindron 88, p. 23). À partir de 1760 au moins jusqu'à sa mort, Clairaut percevait annuellement une pension proprement dite de 1 000 # de pension et une gratification extraordinaire de 2 000 # (cf. 1760 (1), 1761 (3), 1762 (1), 1763 (3), 1764 (3), 1765 (3)). Il reste aussi des traces de ses distributions de jetons (cf. 18 mars 1752 (2)). Le 11 avril 1750, selon le marquis d'Argenson : On continue à refuser les jetons à l'Académie ; il y a trois mois qu'on ne les leur paye, ce qui fait beaucoup crier tous nos savants (Argenson 02-06, vol., 7, p. 161). Le 27 juillet 1751 : Les jetons des académies ne sont point payées de cette année, les pensions du Conseil sont arriérées de deux ans, la Maison du Roi est arriérée de près de trois ans (Argenson 02-06, vol. 8, p. 106).
Abréviation
AN : Archives nationales.
Références
Argenson (René-Louis de Voyer, marquis d'), Journal du marquis d'Argenson, 11 vol., Paleo, 2002-2006.
Courcelle (Olivier), « 12 mai 1738 (1) : [Maurepas] (Versailles) écrit à Clairaut », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n12mai1738po1pf.html [Notice publiée le 17 août 2007, mise à jour le 11 avril 2012].
Pour encourager les académiciens à la continuation de leurs travaux, Sa Majesté continuera à leur faire payer les pensions ordinaires et même des gratifications extraordinaires, suivant le mérite de leurs ouvrages.
[…]
Pour récompenser l'assiduité aux assemblées de l'Académie, Sa Majesté fera distribuer, à chaque assemblée, quarante jetons à tous ceux d'entre les académiciens pensionnaires qui seront présents (Maindron 88, p. 23). À partir de 1760 au moins jusqu'à sa mort, Clairaut percevait annuellement une pension proprement dite de 1 000 # de pension et une gratification extraordinaire de 2 000 # (cf. 1760 (1), 1761 (3), 1762 (1), 1763 (3), 1764 (3), 1765 (3)). Il reste aussi des traces de ses distributions de jetons (cf. 18 mars 1752 (2)). Le 11 avril 1750, selon le marquis d'Argenson :
On continue à refuser les jetons à l'Académie ; il y a trois mois qu'on ne les leur paye, ce qui fait beaucoup crier tous nos savants (Argenson 02-06, vol., 7, p. 161). Le 27 juillet 1751 :
Les jetons des académies ne sont point payées de cette année, les pensions du Conseil sont arriérées de deux ans, la Maison du Roi est arriérée de près de trois ans (Argenson 02-06, vol. 8, p. 106).