Épitaphe à M. Clairaut : Sous cette tombe gît Clairaut, qui dans ses veilles De l'univers entier mesura la grandeur : Les cieux pour son esprit n'ayant plus de merveilles, Il est allé contempler leur auteur (Bachaumont 77-89, vol. 2, p. 199 ; Bachaumont 09- vol. 1, p. 476).
Une épitaphe d'inspiration semblable est signée de Varennes dans la Suite de la clef : Épitaphe de M. Clairaut, de l'Académie royale des sciences de Paris, de la Société royale de Londres, des académies de Berlin, de Pétersbourg, d'Upsal et de l'Institut de Bologne, etc. Qu'est devenu Clairaut, qui, dans ses doctes veilles, De l'univers entier mesura la grandeur ? Les cieux son esprit n'ayant plus de merveille, Il est allé contemplé leur auteur. Par M. de Varennes (Suite de la clef, juillet 1765, p. 64). L'épitaphe est reprise par Léorier de Lisle dans sa compilation de pièces d'auteurs de la région de Montargis (Léorier de Lisle 84, p. 7). Philibert Charles Marie de Varenne de Fénille élève un monument à la gloire de Clairaut (cf. [c. 1 janvier 1766]). Une autre épitaphe sera proposée le 5 décembre [1765].
Références
Bachaumont (Louis Petit de), Pidansat de Mairobert (Mathieu-François), Mouffle d'Angerville (Barthélemy-François-Joseph), Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république des lettres en France depuis 1762 jusqu'à nos jours, éd. Ch. Cave et S. Cornand, ? vol., Paris, 2009- [[c. juin] 1757 (2)] [18 mai [1765]] [Plus].
Bachaumont (Louis Petit de), Pidansat de Mairobert (Mathieu-François), Mouffle d'Angerville (Barthélemy-François-Joseph), Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république des lettres en France depuis 1762 jusqu'à nos jours, 36 vol., Londres, 1777-1789 [22 décembre 1728 (1)] [Lalande] [Plus].
Léorier de Lisle (Pierre-Alexandre), Les Loisirs des bords du Loing ou Recueil de pièces fugitives, Montargis, 1784 [Télécharger].
Courcelle (Olivier), « 4 juin [1765] », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n4juinco1765cf.html [Notice publiée le 13 mai 2013].
Épitaphe de M. Clairaut, de l'Académie royale des sciences de Paris, de la Société royale de Londres, des académies de Berlin, de Pétersbourg, d'Upsal et de l'Institut de Bologne, etc.
Qu'est devenu Clairaut, qui, dans ses doctes veilles,
De l'univers entier mesura la grandeur ?
Les cieux son esprit n'ayant plus de merveille,
Il est allé contemplé leur auteur.
Par M. de Varennes (Suite de la clef, juillet 1765, p. 64). L'épitaphe est reprise par Léorier de Lisle dans sa compilation de pièces d'auteurs de la région de Montargis (Léorier de Lisle 84, p. 7). Philibert Charles Marie de Varenne de Fénille élève un monument à la gloire de Clairaut (cf. [c. 1 janvier 1766]). Une autre épitaphe sera proposée le 5 décembre [1765].