31 jui[llet] 1760 : La Condamine (Paris) écrit à Jean II Bernoulli :
Hier a l'Academie Clairaut me vint trouver et me demanda ce que j'avois donc écrit a M. votre frere, qui lui faisoit craindre que lui Clairaut ne fut faché. Je lui ai repondu que je ne m'en souvenois pas mais que probablement, je lui aurois écrit ou a vous puisque Clairaut etoit des amis de Gaullard qui s'etoit fait medecin de sa gouvernante [Mlle Gouilly, cf. [c. juin] 1757 (2)] mais qu'assurement je n'avois rien écrit qui put les brouiller. Il m'a dit de son côté qu'il n'avoit mandé autre chose sinon qu'il avoit trouvé que M. votre frère avoit mis trop d'enthousiasme a son apologie de l'inoculation [(Bernoulli 60)]. Il est vrai [que] M. Clairaut est tres eloigné de prendre vivement tout ce qui ne l'interesse pas personellement et qu'il suit a la lettre la maxime des moines facere officium [suum] [...] semper benedicere de domino priori et (t]inquere [...]um ire sicuti [...] (BnF, naf 21015, f. 87).
HARS 17.. : Histoire de l'Académie royale des sciences [de Paris] pour l'année 17.., avec les mémoires...
Référence
Bernoulli (Daniel), « Essai d'une nouvelle analyse de la mortalité causée par la petite vérole, et des avantages de l'inoculation pour la prévenir », HARS 1760, Mém., pp. 1-45 [Télécharger] [10 avril 1759 (1)] [7 mai 1760 (4)] [Plus].
Courcelle (Olivier), « 31 jui[llet] 1760 : La Condamine (Paris) écrit à Jean II Bernoulli », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n31juicolletcf1760.html [Notice publiée le 22 juin 2011].