M. Le Monnier a leu l'écrit suivant. […] De cette observation [de l'éclipse du 1 avril 1764 par Le Monnier à Toul] et de celle de M. d'Après, faites auprès de Hennebon, il est aisé de déduire au premier coup d'œil sur la carte de France, en quelles villes l'éclipse a dû être centrale et annulaire, et l'on voit clairement que la trace du sommet du cône d'ombre a du être beaucoup plus orientale sur ce royaume qu'on ne l'avoit déduit des tables newtoniennes corrigées, quant à la longitude uniquement. Ainsi les observations ont paru d'abord cadrer beaucoup mieux avec les recherches que M[essieur]s Clairaut et d'Alembert ont faites [C. 41], d'après les observations les plus récentes et connues, sur le mouvement des nœuds de l'orbite lunaire (PV 1764, ff. 100r-11v).
Le mémoire a été publié dans le volume académique (Le Monnier 64b).
HARS 17.. : Histoire de l'Académie royale des sciences [de Paris] pour l'année 17.., avec les mémoires...
PV : Procès-Verbaux, Archives de l'Académie des sciences, Paris.
Référence
Le Monnier (Pierre-Charles), « Observations de l'éclipse du Soleil du 1er avril 1764 », HARS 1764, Mém., pp. 146-158, 1pl [Télécharger].
Courcelle (Olivier), « 2 mai 1764 (2) », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n2mai1764po2pf.html [Notice publiée le 27 février 2013].