Grandjean de Fouchy : Lorsqu'en 1758 [le 15 août], l'Académie perdit M. Bouguer, une pension de trois mille livres, qu'il avait pour travailler à la Marine, fut partagée entre M. Le Monnier et lui, et ce nouvel engagement valut à l'Académie un excellent mémoire sur la manœuvre des vaisseaux [C. 63], matière depuis longtemps traitée par les plus habiles géomètres, mais sur laquelle ses recherches ont jeté un nouveau jour (Fouchy 65). La nouvelle est annoncée par Mme du Boccage à Jacquier (cf. 28 août 1758 (1)). Lalande signalera aussi le fait à Mermet (cf. 10 mars 1759 (1)). On trouve des traces des versements de cette pension de 1 500 livres par an (AN, mar, C1 195 ; 31 décembre 1761 (1)). Cette pension à la Marine avait été créée initialement pour Maupertuis le 1 janvier 1740. Elle passa à Bouguer qui revenait du Pérou quand Maupertuis partit en Prusse, une autre pension de ce dernier étant parallèlement portée de 1 200 à 4 000 livres (cf. 1 novembre 1737 (1)). À la mort de Clairaut, elle revient en totalité à Le Monnier, malgré les prétentions de Lalande, qui obtient de son côté une gratification annuelle renouvelable de 1 000 livres, ultérieurement transformée en pension (cf. 25 mai 1765 (1), 15 août 1765 (1), 22 septembre 1765 (1)). Clairaut publiera C. 63, un mémoire qui traite spécifiquement de problèmes maritimes (cf. 22 mars 1760 (1)).
Abréviations
AN : Archives nationales.
C. 63 : Clairaut (Alexis-Claude), « Nouvelle solution de quelques problèmes sur la manœuvre des vaisseaux, qui se trouvent dans le Vol. de 1754 », HARS 1760 (1766), Mém., pp. 171-178, 1 pl [Télécharger] [22 mars 1760 (1)] [Plus].
HARS 17.. : Histoire de l'Académie royale des sciences [de Paris] pour l'année 17.., avec les mémoires...
Courcelle (Olivier), « 28 août 1758 (2) : Clairaut à la Marine », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n28aout1758po2pf.html [Notice publiée le 10 mai 2011].
Lorsqu'en 1758 [le 15 août], l'Académie perdit M. Bouguer, une pension de trois mille livres, qu'il avait pour travailler à la Marine, fut partagée entre M. Le Monnier et lui, et ce nouvel engagement valut à l'Académie un excellent mémoire sur la manœuvre des vaisseaux [C. 63], matière depuis longtemps traitée par les plus habiles géomètres, mais sur laquelle ses recherches ont jeté un nouveau jour (Fouchy 65). La nouvelle est annoncée par Mme du Boccage à Jacquier (cf. 28 août 1758 (1)). Lalande signalera aussi le fait à Mermet (cf. 10 mars 1759 (1)). On trouve des traces des versements de cette pension de 1 500 livres par an (AN, mar, C1 195 ; 31 décembre 1761 (1)). Cette pension à la Marine avait été créée initialement pour Maupertuis le 1 janvier 1740. Elle passa à Bouguer qui revenait du Pérou quand Maupertuis partit en Prusse, une autre pension de ce dernier étant parallèlement portée de 1 200 à 4 000 livres (cf. 1 novembre 1737 (1)). À la mort de Clairaut, elle revient en totalité à Le Monnier, malgré les prétentions de Lalande, qui obtient de son côté une gratification annuelle renouvelable de 1 000 livres, ultérieurement transformée en pension (cf. 25 mai 1765 (1), 15 août 1765 (1), 22 septembre 1765 (1)). Clairaut publiera C. 63, un mémoire qui traite spécifiquement de problèmes maritimes (cf. 22 mars 1760 (1)).