23 novembre 1735 (1) : Marais (Paris) écrit à Bouhier :
[L' épître de Voltaire (cf. [c. 7 octobre 1735])] est adressée à M. Algarotti, poète italien et géomètre, qui accompagne nos astronomes français. Il s'en vont à leur aise, par terre, certains d'être bien reçus dans toutes les cours et par tous les savants, et commencent par aller avoir froid en Danemark. Que dites-vous de ce grand dessein de songer à mesurer la terre 6 000 ans après sa création ? Ces apôtres sont MM. Boughier, de La Condamine qui vont à l'équateur, et MM. Maupertuis, Clerault et Monnier pour le Nord. Dieu les conduise (Bouhier 74-88, vol. 14, p. 83).
Marais reviendra sur le voyage au Nord dans sa lettre suivante (Paris, 2 décembre 1735) : Nos astronomes géographes vont braver le froid et le chaud. Ceux du froid sont encore à se promener au Soleil et je suis bien en peine du profit qu'ils apporteront au monde quand on saura s'il est rond ou carré. Il est bien bon de se laisser manier ainsi (Bouhier 74-88, vol. 14, p. 88).
Référence
Bouhier (Jean), Correspondance littéraire du président Bouhier, éd. H. Duranton, 14 vol., Saint-Étienne, 1974-1988 [[? juillet 1734]] [11 juillet 1735 (1)] [Plus].
Courcelle (Olivier), « 23 novembre 1735 (1) : Marais (Paris) écrit à Bouhier », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n23novembre1735po1pf.html [Notice publiée le 20 août 2007].
Nos astronomes géographes vont braver le froid et le chaud. Ceux du froid sont encore à se promener au Soleil et je suis bien en peine du profit qu'ils apporteront au monde quand on saura s'il est rond ou carré. Il est bien bon de se laisser manier ainsi (Bouhier 74-88, vol. 14, p. 88).