22 août 1761 (2) : Les sœurs Planström : déposition Capon :
[En marge : 35e et d[ernie]r [témoin], r[écolé], c[onfronté] a la dame de Pelletot seulement] s[ieu]r Antoine Fréderic Constantin Capon, ecuyer, agé de quarante ans, demeurant a Paris, rue Meslay, p[aroi]sse S[ain]t Nicolas des Champs [...] depose [...] qu'il n'a d'autre connoissance qu'une espece de comedie que la dame de Pelletot est venue jouer chez la mere du deposant [cf. 13 juillet 1761 (3)], en se plaignant beaucoup des sieur et d[ame] Bragelogne et de ce qu'elle a a souffir chez eux, et temoignant un desir de se reunir avec son mary, a quoy la dame Capon se proposoit de pouvoir reussir par le moien de la d[emoise]lle Mesnard sa couturiere qu'elle lui dit connoitre fort M[onsieu]r de Pelletot, que la dame de Pelletot revint le lendemain chez la d[am]e Capon et recommença a peu près les memes propos que la veille, et se retira en lui marquant toutte la reconnoissance possible de l'interêt qu'elle vouloit prendre a ses affaires, et que le lendemain on a porté le matin a lad[ite] dame Capon une lettre signée Planstrom de Pelletot, par laquelle elle lui marquoit que ce n'etoit qu'une comedie qu'elle avoit jouë chez elle dans le dessein de distinguer les complices de son mary avec ses veritables mais, et qu'on avoit bien crû la tenir pour lui faire souffrir le martire [...] [N'a requis salaire] (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 1).
Cette déposition clôt l'information permise par Lenoir le 21 mars (cf. 21 mars 1761 (1)). Le procureur du Roy remettra ses conclusions le 4 septembre (4 septembre 1761 (1)). Une addition d'information sera ordonnée par Lenoir le 19 novembre (cf. 19 novembre 1761 (1)). Le 20 novembre, lors du récolement, Antoine-Frédéric Capon ne modifiera rien de sa déposition (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 20). Le même jour, lors de la confrontation avec la demoiselle de Planström : [Aucun reproche] [Lecture déposition et récolement] L'accusé a dit reconnoitre lad[ite] lettre aussi a elle representée, l'avoir ecrite de sa main, et est demeurée d'accord de la deposition du temoin. Ce fait lad[ite] lettre a esté paraphé de la main de nous, du temoin et de l'accusée (AN, Y 10237, dossier Planstrom, pièce 21). Antoine-Frédéric Capon ne sera pas confronté au sieur de Bragelongne (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 22).
Abréviation
AN : Archives nationales.
Courcelle (Olivier), « 22 août 1761 (2) : Les sœurs Planström : déposition Capon », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n22aout1761po2pf.html [Notice publiée le 26 juin 2012].
[Aucun reproche]
[Lecture déposition et récolement]
L'accusé a dit reconnoitre lad[ite] lettre aussi a elle representée, l'avoir ecrite de sa main, et est demeurée d'accord de la deposition du temoin. Ce fait lad[ite] lettre a esté paraphé de la main de nous, du temoin et de l'accusée (AN, Y 10237, dossier Planstrom, pièce 21). Antoine-Frédéric Capon ne sera pas confronté au sieur de Bragelongne (AN, Y 10237, dossier Planström, pièce 22).