Je voulais [avant de vous écrire] nous voir réunis au même avis touchant le prix que nous avons donné dans notre assemblée publique d’après Pâques [cf. 9 avril 1755 (1)], et j’ai attendu ensuite l’impression du programme pour pouvoir vous l’envoyer [cf. 4 septembre 1756 (2)]. C’est de cette sorte que j’ai différé de jour en jour de vous écrire, en me laissant trop distraire par les occupations qui nous surviennent ici continuellement. Nous avons couronné la pièce dont j’avais eu l’honneur de vous parler [cf. 19 novembre 1754 (1)], mais comme il nous a paru que la théorie de l’auteur n’allait pas assez loin, nous avons proposé le même sujet une seconde fois, en prenant la précaution de faire imprimer incessamment la pièce couronnée, afin qu’elle puisse administrer quelques faits à ceux qui voudront appliquer la géométrie à cette matière. Oserais-je vous inviter à vous tourner vers ce sujet : c’est ce que je fais pour le bien de la chose, et en vue du progrès des sciences que personne ne cultive avec autant de succès que vous, Monsieur (Lamontagne 66).
Courcelle (Olivier), « 1 mai 1755 (1) : Bouguer (Paris) écrit à Euler », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n1mai1755po1pf.html [Notice publiée le 26 janvier 2012].
