18 juin 1743 (1) : Christian Wolff écrit à Ernst Christoph von Manteuffel :
Man hat mir geschrieben, daß in Paris Herr Maupertuis und Clairaut welche von Philosophie nichts verstehen und daher am leichtesten mit der sogenannten philosophia Newtoniana zurecht kommen können, die Marquise du Châtelet wieder umgekehret, daß sie iht altes Lied singet, nachdem ich ihr niemandem berschaffen können, der sie bei de Gedanken erhalten, auf welche sie Herr König gebracht, dem das meiste von ihren Institutiones physicae [(Châtelet 40)] zuzuschreiben ist, und sie auf die Art für sich nicht fortsetzen kann, wie das Werk angefangen (Droysen 10).
On m'a écrit que M. Maupertuis et Clairaut à Paris qui ne comprennent rien à la philosophie et d'ailleurs se débrouillent plus facilement dans la soi-disant philosophie newtonienne, avaient changé leur avis sur la marquise du Châtelet. Celle-ci chante sa vieille chanson, parce que je n'ai pu lui procurer quelqu'un qui lui fasse conserver les idées transmises par M. Kœnig à qui la plus grande partie de ses Institutions physiques [(Châtelet 40)] doit être attribuée et qu'elle ne peut plus donc continuer de la façon dont elle avait commencé (Böttcher 08).
Références
Böttcher (Frauke), « La réception des Institutions de physique en Allemagne », Émilie du Châtelet, éclairages et documents nouveaux, U. Kölving et O. Courcelle éds., Ferney-Voltaire, 2008, pp. 243-254.
Châtelet (Gabrielle-Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du), Institutions de physique, Paris, Prault, 1740 [Télécharger] [Châtelet] [Koenig] [Plus].
Droysen (H.), « Die Marquise du Châtelet, Voltaire und der Philosoph Christian Wolff », Zeitschrift für französische Sprache und Litteratur, 35 (1910) 226-248.
Courcelle (Olivier), « 18 juin 1743 (1) : Christian Wolff écrit à Ernst Christoph von Manteuffel », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n18juin1743po1pf.html [Notice publiée le 24 février 2008].
