Mais Descartes lui-même, imprudent Phaéthon, N'avaient fait qu'annoncer le règne de Newton. Cependant ce grand homme, en fondant l'édifice Le plus beau qu'ait construit une main créatrice, Laissa pour le génie un vaste champ ouvert : C'est alors que Clairaut, Euler et d'Alembert Mesurent l'action de ces forces secrètes Qui, dans leur cours prescrit, dérangent les planètes, Et que du nautonier un burin immortel Dresse l'itinéraire en des tables du ciel. Vieux de gloire, Clairaut à la fleur de son âge Descendit dans la tombe, et, pour tout héritage, À ses contemporains légua ses grands travaux (Boucharlat 48, p. 10).
Référence
Boucharlat (Jean-Louis), Les progrès de l'astronomie, Paris, 1848 [Télécharger].
Courcelle (Olivier), « 1848 (1) : Boucharlat compose », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n1848po1pf.html [Notice publiée le 22 avril 2013].