11 septembre 1869 (1) : Napoléon III baptise Rue Clairaut une rue de Paris :
Décret du 11 septembre 1869 Napoléon, par la grâce de Dieu et la volonté nationale, Empereur des Français, à tous présents et à venir, salut ; Sur le rapport de noire ministre secrétaire d'Étal au département de l'intérieur ; Vu la délibération du conseil municipal de Paris en date du 6 août dernier ; Vu l'ordonnance du 10 juillet 1816, Avons décrété et décrétons ce qui suit : […] Les rues ci-après indiquées, situées dans le XVIIe arrondissement, prendront les dénominations suivantes : […] Rue Thérèse ou Sainte-Thérèse, rue Clairaut (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, septembre 1869, pp. 722-723).
Hillairet : [Rue Clairaut.] XVIIe arrondissement. Commence 11 avenue de Clichy, finit en impasse au-delà de la rue Lemercier. Longueur 210 m, largeur minimum 9 m 60. Voie privée dans la partie en impasse. La partie de cette rue située entre l'avenue de Clichy et la rue Lemercier a été classée dans la voirie parisienne en 1867 sous le nom de Sainte-Thérèse, remplacé en 1869, par celui du mathématicien Clairaut. Ce nom a été étendu en 1926 à la partie en impasse, appelée antérieurement cité Sainte-Thérèse (Hillairet 85, vol. 1, p. 351). En 1858, un orphelinat est créé au futur 15 de la rue Clairaut : En 1858, on installa l'orphelinat de filles rue Sainte-Thérèse (aujourd'hui rue Clairaut) où il est encore [au n° 15 vers 1890 et en 1912, cf. plus bas], et afin d'assurer la stabilité de l'œuvre, M. [le pasteur Louis] Vernes acheta lui-même la maison (Puaux 93, p. 237). En 1875, Ernest Trit, professeur de musique, est domicilié au 7 de la rue Clairaut (Coyon 75, p. 106). Entre 1879 et 1888 au moins, Mlle Addenet (ou Ardenet) , au 9 de la rue Clairaut, est la dame administrante de la Société de charité maternelle de Paris chargée de distribuer des secours dans le 17e arrondissement (Almanach national […] pour 1879, Paris, 1879, p. 1370 ; Almanach national […] pour 1885-1886, Paris, 1886, p. 1535 ; Almanach national […] pour 1887-1888, Paris, 1888, p. 1560). Entre 1879 et 1888 au moins, le comte de Courcelle, au 16 (et 18 en 1879) de la rue Clairaut, est administrateur en chef de l'Asile national de la providence (77, rue des Martyrs), un établissement « fondé en 1804, par M. et Mme Micault de Vieuville, [qui] a reçu une existence légale par ordonnance du 24 décembre 1817. Il sert de retraite à 60 vieillards des deux sexes, qui y sont logés, nourris, blanchis et soignés en cas de maladie. L eprix de la pension est de 900 fr. L'âge d'admission est 60 ans. » Il est également président du conseil d'administration de la Société de la providence, « fondée en 1805, par M. Micault de Vieuville, [qui] a pour but de distribuer des secours aux indigents et principalement de seconder de tout son pouvoir le succès et l'agrandissement de l'Asile de la providence, situé à Paris, rue des Martyrs, 77, destiné à servir de retraite à des vieillards malheureux » (Almanach national […] pour 1879, Paris, 1879, p. 1377 ; Almanach national […] pour 1885-1886, Paris, 1886, pp. 1541-1542 ; Almanach national […] pour 1887-1888, Paris, 1888, p. 1567). En 1880, un certain Julien de Courcelles habite rue Clairaut à Paris (Mascret 80, p. 62). Le 20 octobre 1882, les espaces réservés à l'affichage sont désignés : Le préfet de la Seine […] arrête […]. Sont spécialement et exclusivement affectés à l'affichage des lois et des actes de l'autorité publique, conformément à l'article 15 de la loi du 29 juillet 1881 sus-visé, les emplacements désignés au tableau ci-après : […] 17e arrondissement […] Asile, rue Clairaut […] Fait à Paris le 20 octobre 1882 (Recueil des actes administratifs du département de la Seine, 1882, 22, pp. 1049-1057). Entre 1885 et 1888 au moins, Mme Traxel est chef d'établissement du pensionnat de jeunes filles sis au 15 de la rue Clairaut (Almanach national […] pour 1885-1886, Paris, 1886, p. 1470 ; Almanach national […] pour 1887-1888, Paris, 1888, p. 1492). Par arrêté préfectoral du 27 décembre 1886, Mlle Baur, rue Clairaut, suppléante chargée de classe dans une école maternelle, est promue à la troisième classe de son grade (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 10 février 1887, p. 249). Par arrêté préfectoral du 27 décembre 1886, est promue à la troisième classe de son grade, [Mlle ou Mme] Clot, rue Clairaut, directrice [dans l'enseignement] de 4e classe (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 14 février 1887, p. 308). Le 20 avril 1888, le budget nécessaire à la construction d'un égout est débloqué : Le Président de la République française […] décrète […]. Est approuvée l'imputation d'une somme de trois millions six cent quarante trois mille sept cents francs (3,643,700 fr.) sur le fonds de 60 millions affecté aux dépenses des eaux et égouts par la loi du 13 juillet 1886. Cette somme servira au paiement des dépenses ci-après, savoir : Construction d'égout rue Clairaut, 16,700 francs […]. fait à Paris le 20 avril 1888. Carnot (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, mai 1888, pp. 247-248). Le 21 juillet 1888, le conseil municipal de Paris déclare adjudicataire la Société des ouvriers cimentiers réunis de travaux de branchements particuliers d’égouts (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 23 juillet 1888, p. 1783). En 1888, un gymnase existe au 3 de la rue Clairaut : Grand gymnase des Batignolles, dirigé par M. et Mme Mangin, 3, rue Clairaut, à 10 minutes du parc Monceau. Hydrothérapie, salle d'armes, cours généraux 12 fr. par mois (Joanne 88, p. 3 (pagination spécifique)). En 1888, deux compositeurs sont domiciliés rue Clairaut, un certain Charles Carbonnier, au 5, et un certain de Courcelles, au 16 (Simon 88, pp. 53, 56). Le 17 avril 1889, le conseil municipal de Paris délibère que sont autorisés travaux de viabilité et de construction de trottoirs en divers lieux dont la rue Clairaut (dans la limite de 4500 francs) (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 20 avril 1889, p. 986). En 1889, le comte C. J. de Courcelles habite le 16 de la rue Clairaut, mais pas le vicomte A. J. de Courcelles et la vicomtesse, née de Bouillé (Tout-Paris : annuaire de la société parisienne, Paris, 1889, pp. 134 et erratum, non paginé). Vers 1890, au 15 de la rue Clairaut, l'orphelinat dit « des Batignolles », présidé par le pasteur Vernes, accueille 50 orphelines et abrite un ouvroir dédié à la couture (Bersier 90, pp. 77, 191). En 1891, au 5 rue de la rue Clairaut à Paris, est domicilié Henri Léon Georges de Gonet, chevalier de l'ordre de la Guadalupe, titre qui lui a été conféré par S. M. l'empereur du Mexique par décret du 19 décembre 1865 (AN, LH/3224). Le 20 juillet 1892, le conseil municipal de Paris délibère qu'il sera procédé pour 292 francs à l'ouverture d'une communication pour le service de la cantine de l'école de garçons des rues Lecomte et Clairaut (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 26 juillet 1892, p. 1903). En 1895, une école est installée au 13 de la rue Clairaut : Par décret en date du 12 février 1895, a été déclarée d'utilité publique, dans la ville de Paris, l'installation d'une école de filles et d'une école maternelle rue Lecomte, n° 4 et rue Clairaut, n° 13. Le préfet de la Seine, agissant au nom de la ville de Paris, a été autorisé à acquérir, soit à l'amiable, soit, s'il y a lieu, par voie d'expropriation, en vertu de la loi du 3 mai 1841, les terrains dont l'occupation est nécessaire pour la réalisation du projet ; lesdits terrains tels qu'ils sont désignés par une teinte rose sur le plan parcellaire annexé (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, février 1895, p. 86). Le 8 novembre 1895, le conseil municipal de Paris délibère qu'il sera payé à Me Mabot de le Quérantonnais le solde des frais d'acte et de mainlevée concernant « l'acquisition sur M. Vernes et Mme veuve Faure d'un immeuble sis rue Lecomte, 4 et rue Clairaut, 13 » (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 17 novembre 1895, p. 2841). En 1895, M. C. Gourdou, inventeur d'un crochet de sécurité permettant d'améliorer la sécurité des ouvriers sur les chantiers, habite au 10 de la rue Clairaut (Gourdou 95). Vers 1898, la veuve Lebouvier habite au 12 de la rue Clairaut : Aux termes de son testament olographe du 15 octobre 1898, déposé en l'étude Me Ménard, notaire à la Ferté-Bernard (Sarthe), Mme Mélanie-Caroline Crépin, veuve de M. Narcisse-Jean Lebouvier, en son vivant rentière, demeurant à Paris, rue Clairaut, 12, décédée à la Ferté-Bernard le 16 janvier 1899, a notamment fait la disposition dont la teneur littérale suit : « Je lègue à la commune de Dehault une rente annuelle de vingt francs pendant 10 ans pour être exclusivement employée à l'entretien du lavoir de Dehault. Cette rente sera créée au moyen d'un titre de rente sur l'état de 3 % au nom de mes légataires universels pour la nue-propriété et de la commune de Dehault pour l'usufruit après 10 ans écoulés la rente sera éteinte et le titre appartiendra en toute propriété à mes légataires universels. [...] J'ajoute que tous les frais ordinaires et extraordinaires qui pourront être occasionnés par les legs particuliers seront à la charge des légataires universels. » (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, juillet 1899, pp. 405-406). En 1899, Mme Pontgayot (Estelle Bonpois) habite au 4 de la rue Clairaut et est administratrice du Bureau de bienfaisance du 17e arrondissement (rue Truffault 17) (Préfecture de la Seine. Personnel et attribution des services du département de la Seine et de la ville de Paris, Paris, 1899). En 1898 et 1899, le marquis de Florent et sa femme la marquise, née de Courcelles, propriétaires du château de La Roque d'Anthéron (Bouches du Rhône), sont également domiciliés au 16 de la rue Clairaut à Paris (Annuaire des châteaux et des départements, 1898-1899, p. 304). En 1901, le 17e bureau dans le 17e arrondissement des Actes des bureaux de paix, des huissiers et des maires, baux, locations verbales, vente de fonds de commerce, impôts sur le revenu des sociétés en nom collectif et en commande simple de la direction de l'enregistrement du département de la Seine, est tenu par M. Mazuré au 5 de la rue Clairaut (Marchal 01, pp. 674). En 1904, Gustave Paigné et son fils, architectes vérificateurs recoivent au 5 de la rue Clairaut le jeudi matin (Sageret 04, p. 57).En 1904, André Martin, domicilié 12 rue Clairaut, passe une petite annonce : Martin (André), Expédition de mémoires, états de lieux, devis, cahiers de charges, travaux d'écritures de toutes natures, r[ue] Clairaut, 12 (XVIIIe) (Sageret 04, p. 583). Avant 1905, les architectes E. Bertrand et fils ont œuvré à la construction des immeubles de rapport de MM. Ancelle et Challamel au 8 et au 10 de la rue Clairaut (Favaron 05, pp. 121, 151). En 1905, Henri Mager, membre du Conseil supérieur des colonies, secrétaire du Comité du commerce extérieur, habite 8 rue Clairaut, Paris, 17e (Commerce extérieur 05). Jules-Jean Herbinière, instituteur demeurant au 5 rue Clairaut à Paris en 1905 est répertorié comme franc-maçon (Association antimaçonnique de France 11, p. 9). Le 16 octobre 1907 est déclarée la Société nationale de protection familiale, dont le but est de protéger « les familles privées de leurs chefs », et dont le siège social se trouve au 12, rue Clairaut, Paris (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, novembre 1907, p. 728). En 1907, Charles Henri Hirsch, travaillant pour le Mercure de France, membre actif de l'Association syndicale des critiques littéraires et bibliographes, demeure au 10 de la rue Clairaut (Langlade 07, p. 11). En 1908, le commissariat de la rue Clairaut a affaire à un terrible fait divers (cf. [c. 19 mars] 1908). Le 20 décembre 1909, le conseil municipal décide d'attribuer un secours de 942 francs à M. Pasquer, ancien instituteur demeurant au 16 de la rue Clairaut (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 21 janvier 1910, p. 448). Le 31 décembre 1909, le conseil municipal de Paris décide d'allouer un secours d'étude de 500 francs à M. Fraillon, artiste peintre, demeurant 5 rue Clairaut (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 9 janvier 1910, p. 215). Le 9 juillet 1910 est déclarée à la préfecture conformément à la loi du 1er juillet 1901 l'association « L'Avenir démocratique », dont le but est « l'éducation sociale » et dont le siège social est au 5 rue Clairaut, Paris (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, août 1910, p. 630). En 1910, Lhuillier, expert près la cour d'appel du département de la Seine pour les comptables est domicilié au 42 de la rue Clairaut (Marchal 10, pp. 721-722). En 1910, le 17e bureau dans le 17e arrondissement des Actes des bureaux de paix, des huissiers et des maires, baux, locations verbales, vente de fonds de commerce, impôts sur le revenu des sociétés en nom collectif et en commande simple du département de la Seine, est tenu par M. Tambellini, au 10 de la rue Clairaut (Marchal 10, pp. 740-741). Le 13 juillet 1912 est déclarée à la préfecture de police, conformément à la loi du 1er juillet 1901, la Fondation Louis Vernes, dont l'objet est un orphelinat pour jeunes filles et dont le siège social se trouve au 15, rue Clairaut, Paris (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, juillet 1912, p. 614). En 1913, le laboratoire F. Raoux est installé au 16 de la rue Clairaut et fait passer une publicité pour la Galégine de Nubie : Embellissez votre poitrine Voici un traitement sérieux, efficace, éprouvé, grâce auquel vos seins peuvent se développer, devenir fermes et droits. Si votre buste a perdu sa beauté par suite de fatigues ou d'autres causes, il la retrouvera. En même temps, vos épaules se rempliront., et bientôt vous n'aurez plus rien à envier aux plus admirées des femmes. C'est le traitement à Galégine de Nubie approuvé par les sommités médicales, et dont, déjà, des centaines de femmes et de jeunes filles ont usé avec succès. Ce traitement n'offre aucun danger et ne peut faire que du bien. Il agit sur la gorge seule sans faire grossir les autres parties du corps. Il peut se suivre en secret. (Notice détaillées, franco et sous pli fermé, sur demande.) La boite de cachets pilulaires avec brochure explicative : 5 fr. (franco 5 fr. 50). Étranger : 6fr. Envoi très discret contre mandant adressé au Laboratoire F. Raoux, 16, rue Clairaut, Paris (17e). Principaux dépôts : Paris, Pharmacie normale, 19, rue Drouot – Bordeaux, Bousquet, 8, rue Sainte-Catherine – Lyon, Grande pharmacie lyonnaise – Marseille, Pharmacie Principale, 3, rue de l'Arbre – Nice, Rostagni – Alger, Pharmacie de la poste – Oran, Armand Blum, 37, rue d'Arzew – Bruxelles, Vergauwen – Genève, Grande pharmacie des Bergues – Londres, Robert et Cie, 76, New Bond Street – Budapest, J. de Török, Király-Utca 12 – Galatz (Roumanie), B. G. Jlutza – Et prncipales pharmacies de France et de l'étranger (L'Illustration, 21 juin 1913) (Pubs d'antan, 24 septembre 2010). En 1914, décision est prise d'agrandir l'école : Reconstruction et agrandissement d'écoles rue Clairaut [...] (Décrets). […] Par décret du 24 mars 1914, ont été déclarés d'utilité publique dans la Ville de Paris la reconstruction des écoles de filles et maternelle de la rue Clairaut et l'agrandissement de l'école de garçons faisant partie du groupe. Le Préfet de la Seine, agissant au nom de la Ville de Paris, a été autorisé à acquérir soit à l'amiable, soit, s'il y a lieu, par voie d'expropriation, en vertu de la loi du 3 mai 1841, l'immeuble dont l'occupation est nécessaire pour la réalisation du projet, ledit immeuble tel qu'il est désigné par une teinte jaune sur le plan parcellaire annexé audit décret. La déclaration d'utilité publique sera considérée comme nulle et non avenue si le jugement d'expropriation n'est pas devenu définitif dans le délai de deux ans à compter du 24 mars 1914 (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, mars 1914, pp. 373-374). Le 18 avril 1916, la demoiselle Goreux meurt au 4 de la rue Clairaut : Aux termes de son testament authentique reçu le 15 juin 1914 par Me Henri Huë, notaire à Paris, 19, boulevard de Courcelles, Mlle Marie-Joséphine-Constance Goreux, en son vivant demeurant à Paris, 4, rue Clairaut, où elle est décédée le 18 avril 1916, a fait notamment les dispositions suivantes : « Je lègue aux Petites Sœurs des Pauvres une rente de cent cinquante francs par an et je leur demande dans la limite où cela est possible d'entretenir convenablement ma sépulture ; pendant la vie de M. et Mme G... il ne pourra être demandé aucune garantie pour assurer le service de cette rente que je fais nette de tous frais et droits ; cette rente sera payable tous les trois mois échus à compter du jour de mon décès. » (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, mai 1916, p. 248). En 1917, M. Charles Delsaux, membre honoraire de l'Association nationale des mutilés de la guerre, est domicilié au 14 de la rue Clairaut à Paris (Bulletin de l'Association nationale des mutilés de la guerre, mai 1916, p. 125). Le 3 décembre 1919 est déclarée à la préfecture de police conformément à la loi du 1er juillet 1901 le Cercle des sports de France, dont l'objet est les sports athlétiques et dont le siège social est au 6, rue Clairaut (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, décembre 1919, p. 1397). En 1921, décision est encore prise d'agrandir l'école : Agrandissement du groupe scolaire des rues Clairaut et Lecomte : déclaration d'utilité publique (Décret). Par décret du 12 avril 1921, a été déclaré d'utilité publique, dans la ville de Paris, l'agrandissement du groupe scolaire des rues Clairaut et Lecomte. Le Préfet de la Seine, agissant au nom de la Ville de Paris, a été autorisé à acquérir soit à l'amiable, soit, s'il y a lieu, par voie d'expropriation, en vertu de la loi du 3 mai 1841, les immeubles ou portions d'immeubles dont l'occupation est nécessaire pour la réalisation du projet, lesdits immeubles ou portions d'immeubles tels qu'ils sont désignés par une teinte jaune sur le plan parcellaire annexé audit décret. La dépense résultant de l'acquisition de la parcelle de l'immeuble sis 103, avenue de Clichy, à Paris, évaluée à 29,000 fr., sera imputée sur la chap. T 5, art. 1309/1° du budget de la Ville de Paris (exercice 1920) (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, avril 1921, p. 481). 1921, agrandissement de l'école (2) : Agrandissement du groupe scolaire des rues Clairaut et Lecomte : déclaration de cessibilité. (Arrêté préfectoral). Par arrêté préfectoral en date du 30 juillet 1921, ont été déclarées cessibles immédiatement, en totalité ou en partie, conformément au plan parcellaire visé dans ledit arrêté, les propriétés ci-après désignées, nécessaires à l'agrandissement du groupe scolaire des rues Clairaut et Lecomte, savoir : N° 1 du plan. — Avenue de Clichy, 103 (partie). — Ferrar de Montmartin (M). — De Montmartin (Constantin), notaire 6, rue Boissy-d'Anglas (gérant) (D). N0 2 du plan, — Rue Clairaut, 15 et Rue Lecomte, 8 (totalité).— La Ville de Paris (M), — La Ville de Paris (D) (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, juillet 1921, p. 904). En 1924, 1925 et 1926, Berdié est installé au 12 de la rue Clairaut et fait passer une publicité pour de la lotion, du peladum et du savon : Pelade, repousse certaine des cheveux, barbe, etc., tombés par plaque ou complètement, par l'emploi de la lotion Berdié, du peladum et du savon Berdié. Traitement complet : 20 fr. franco. Berdié, 12 rue Clairaut. Paris (Lecture pour tous, septembre 1924, pp. XVI, XXXIV ; Almanach de la femme et de l'enfant pour 1925, p. 111 ; Almanach de la femme et de l'enfant pour 1926, p. 121). En 1927, le prix est passé à 30 francs la boite, et de la teinture est proposée : Pelade, repousse certaine des cheveux, barbe, etc., tombés par plaque ou complètement, par l'emploi de la lotion Berdié, du peladum et du savon Berdié. Traitement complet : 30 fr. franco. Berdié, 12 rue Clairaut. Paris. Teinture instantanée pour cheveux et barbe, 13.80 la boite (Almanach de la femme et de l'enfant pour 1927, p. 159). Vers 1926, la veuve de Elisseiff demeure au 30 rue Clairaut : Aux termes de son testament olographe, en date du 1er septembre 1926, déposé au rang des minutes de Me Pierre Robineau, notaire à Paris, 8, rue de Maubeuge, Mme veuve de Elisseiff née Koudriavtzeff (Barbe), en son vivant demeurant à Paris, 30, rue Clairaut, décédée à Paris, 200, rue du Faubourg-Saint-Denis le 3 septembre 1932, a fait notamment des dispositions sujettes à autorisation administrative (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, mai 1933, p. 573). Le 29 septembre 1926, le conseil municipal de Paris déclare adjudicataires pour l'aménagement d'un foyer musulman et d'un café maure au 13 de la rue Clairaut MM. Dunet et Golfier (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 7 octobre 1926, p. 4359). En 1926, un certain Cuau habite au 12 de la rue Clairaut (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 22 septembre 1926, p. 4231). Le 30 juin 1928, au 7 de la rue Clairaut, est institué la Caisse mutuelle de la maison Lebaron : À la date du 30 juin 1928, M. Van Overbeke, demeurant à Paris, 17, rue de Clignancourt, a déposé à la Préfecture de police les statuts d'une société de secours mutuels qu'un groupe de personnes ont l'intention de constituer sous la dénomination de Caisse mutuelle de la maison Lebaron. Le but de cette association sera d'assurer à ses membres participants, en cas de maladie ou blessures, des secours. Le siège social sera établi à Paris, 7, rue Clairaut. Le bureau provisoire sera composé de : M. Van Overbeke, demeurant à Paris, 17, rue de Clignancourt, président ; M. Enaud, demeurant à Aubervilliers, 29, rue Trevet, secrétaire ; M. Denis, demeurant à Paris, 28, cité Malesherbes, trésorier (Recueil des actes administratifs de la Préfecture dela Seine, juin 1928, p. 579). En 1930, la société des Chromographes Lebaron frères, spécialisée dans l'étude, la fabrication, l'installation de tout ce qui concerne la peinture pneumatique, est domiciliée au 8 de la rue Clairaut (Recherches et inventions, avril 1930, p. XIV). Le 22 avril 1937, au 11 de la rue Clairaut, est instituée l' Association médico-sociale Jeanne-d'Arc : Date de la déclaration : 22 avril 1937. Titre : Association médico-sociale Jeanne-d'Arc. Objet : création de dispensaires, services sociaux, maisons de repos, tous établissements propres à maintenir la santé physique et morale et assurant aux indigents, aux personnes momentanément gênées les consultations, soins, convalescences et tous secours nécessaires. Siège social : 11, rue Clairaut (Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Seine, juin 1937, p. 576). Lors de la séance des mardi 12 et mercredi 13 juillet 1938 du conseil municipal de Paris, Alfred Bour propose discute ainsi un mémoire du préfet de la Seine demandant des l'autoriser une série de dépenses dont certaines liées au commissariat du 3 de la rue Clairaut : Commissariat et poste de police, 3, rue Clairaut (17e). – Réfection des peintures et de la couverture, crédit complémentaire, 14.670 francs. Il est indiqué dans le mémoire préfectoral qu'il s'agit d'un crédit complémentaire à celui de 9 000 francs voté par l'Assemblée le 11 juillet 1936. Quelle que soit la hausse des prix, il n'apparaît pas qu'un devis, même établi en 1936, doive, pour l'exécution des mêmes travaux, bénéficier d'un coefficient de majoration ayant pour effet d'augmenter un crédit de 9 000 francs, d'un complément de 14 670 francs. Il semble normal de limiter la majoration à 85 0 du crédit primitif, ce qui fait 7.500 francs. Il est donc proposé de ramener le crédit complémentaire à 7.500 francs (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 19 juillet 1938, p. 2970). Et plus loin, même séance, cette précision : Renvoi à l'Administration d'un mémoire tendant à l'installation du chauffage central dans les locaux occupés par le commissariat de police, 3, rue Clairaut, à Paris.M. Alfred Bour, au nom de la 2e Commission. – Messieurs, par un mémoire en date du 5 juillet 1938, M. le Préfet de la Seine vous demande d'autoriser une dépense de 55.000 francs en vue de l'installation du chauffage central dans les locaux occupés par le commissariat de police du quartier des Epinettes, 3, rue Clairaut, à Paris. La Ville est locataire de ces locaux, à la suite du bail qui lui a été consenti pour une période de six ou douze années au choix réciproque des deux parties, à partir du 1er janvier 1938. Si l'on tient compte du délai nécessaire à l'exécution du travail, il y a lieu de penser qu'à son achèvement la Ville ne sera plus locataire que pour une durée de cinq ou onze années suivant qu'elle jouira ou non de la seconde période de location. Dans ces conditions, votre 2e Commission vous propose, après examen, de renvoyer le mémoire à l'Administration en l'invitant à obtenir la participation du propriétaire dans la dépense à engager. Le renvoi à l'Administration est prononcé (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 19 juillet 1938, p. 2971). De 1949 à 1960, Georges Lhuillier, membre de la Société de législation comparée est domicilié au 16 de la rue Clairaut (Revue internationale de droit comparé, 1 (1949) 160 ; 12 (1960) 178). En 1965, le peintre-graveur Suzanne Tourte (1904-1979) s'installe au 6 de la rue Clairaut (Wikipedia, Suzanne Tourte). En 1972, Yves Lejeune habite au 14 de la rue Clairaut (Lejeune 72). La revue Beit Haverim, publiée à partir de 1978 sous la responsabilité de J. Doucé, est domiciliée au Centre du Christ libérateur, 3 bis rue Clairaut à Paris (Bibliographie de la France. Supplément 1, 5 mars 1980, p. 118). Le 31 mai 2013, Thierry Voyer (@NeoThierry) twittait la photo d'un dessin sur un mur de la rue Clairaut. Clairaut a laissé d'autres noms de rues à la postérité (cf. 11 septembre 1869 (2)).
Abréviation
AN : Archives nationales.
Références
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Mascret (Hippolyte-François), Dictionnaire pour l'année 1879 des faillites, séparations de biens, nominations de conseils judiciaires, Paris, 1880.
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Courcelle (Olivier), « 11 septembre 1869 (1) : Napoléon III baptise Rue Clairaut une rue de Paris », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n11septembre1869po1pf.html [Notice publiée le 18 novembre 2010, mise à jour le 7 septembre 2013].
[Rue Clairaut.] XVIIe arrondissement. Commence 11 avenue de Clichy, finit en impasse au-delà de la rue Lemercier. Longueur 210 m, largeur minimum 9 m 60. Voie privée dans la partie en impasse. La partie de cette rue située entre l'avenue de Clichy et la rue Lemercier a été classée dans la voirie parisienne en 1867 sous le nom de Sainte-Thérèse, remplacé en 1869, par celui du mathématicien Clairaut. Ce nom a été étendu en 1926 à la partie en impasse, appelée antérieurement cité Sainte-Thérèse (Hillairet 85, vol. 1, p. 351). En 1858, un orphelinat est créé au futur 15 de la rue Clairaut :
En 1858, on installa l'orphelinat de filles rue Sainte-Thérèse (aujourd'hui rue Clairaut) où il est encore [au n° 15 vers 1890 et en 1912, cf. plus bas], et afin d'assurer la stabilité de l'œuvre, M. [le pasteur Louis] Vernes acheta lui-même la maison (Puaux 93, p. 237). En 1875, Ernest Trit, professeur de musique, est domicilié au 7 de la rue Clairaut (Coyon 75, p. 106). Entre 1879 et 1888 au moins, Mlle Addenet (ou Ardenet) , au 9 de la rue Clairaut, est la dame administrante de la Société de charité maternelle de Paris chargée de distribuer des secours dans le 17e arrondissement (Almanach national […] pour 1879, Paris, 1879, p. 1370 ; Almanach national […] pour 1885-1886, Paris, 1886, p. 1535 ; Almanach national […] pour 1887-1888, Paris, 1888, p. 1560). Entre 1879 et 1888 au moins, le comte de Courcelle, au 16 (et 18 en 1879) de la rue Clairaut, est administrateur en chef de l'Asile national de la providence (77, rue des Martyrs), un établissement « fondé en 1804, par M. et Mme Micault de Vieuville, [qui] a reçu une existence légale par ordonnance du 24 décembre 1817. Il sert de retraite à 60 vieillards des deux sexes, qui y sont logés, nourris, blanchis et soignés en cas de maladie. L eprix de la pension est de 900 fr. L'âge d'admission est 60 ans. » Il est également président du conseil d'administration de la Société de la providence, « fondée en 1805, par M. Micault de Vieuville, [qui] a pour but de distribuer des secours aux indigents et principalement de seconder de tout son pouvoir le succès et l'agrandissement de l'Asile de la providence, situé à Paris, rue des Martyrs, 77, destiné à servir de retraite à des vieillards malheureux » (Almanach national […] pour 1879, Paris, 1879, p. 1377 ; Almanach national […] pour 1885-1886, Paris, 1886, pp. 1541-1542 ; Almanach national […] pour 1887-1888, Paris, 1888, p. 1567). En 1880, un certain Julien de Courcelles habite rue Clairaut à Paris (Mascret 80, p. 62). Le 20 octobre 1882, les espaces réservés à l'affichage sont désignés :
Le préfet de la Seine […] arrête […]. Sont spécialement et exclusivement affectés à l'affichage des lois et des actes de l'autorité publique, conformément à l'article 15 de la loi du 29 juillet 1881 sus-visé, les emplacements désignés au tableau ci-après : […] 17e arrondissement […] Asile, rue Clairaut […] Fait à Paris le 20 octobre 1882 (Recueil des actes administratifs du département de la Seine, 1882, 22, pp. 1049-1057). Entre 1885 et 1888 au moins, Mme Traxel est chef d'établissement du pensionnat de jeunes filles sis au 15 de la rue Clairaut (Almanach national […] pour 1885-1886, Paris, 1886, p. 1470 ; Almanach national […] pour 1887-1888, Paris, 1888, p. 1492). Par arrêté préfectoral du 27 décembre 1886, Mlle Baur, rue Clairaut, suppléante chargée de classe dans une école maternelle, est promue à la troisième classe de son grade (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 10 février 1887, p. 249). Par arrêté préfectoral du 27 décembre 1886, est promue à la troisième classe de son grade, [Mlle ou Mme] Clot, rue Clairaut, directrice [dans l'enseignement] de 4e classe (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 14 février 1887, p. 308). Le 20 avril 1888, le budget nécessaire à la construction d'un égout est débloqué :
Le Président de la République française […] décrète […]. Est approuvée l'imputation d'une somme de trois millions six cent quarante trois mille sept cents francs (3,643,700 fr.) sur le fonds de 60 millions affecté aux dépenses des eaux et égouts par la loi du 13 juillet 1886. Cette somme servira au paiement des dépenses ci-après, savoir : Construction d'égout rue Clairaut, 16,700 francs […]. fait à Paris le 20 avril 1888. Carnot (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, mai 1888, pp. 247-248). Le 21 juillet 1888, le conseil municipal de Paris déclare adjudicataire la Société des ouvriers cimentiers réunis de travaux de branchements particuliers d’égouts (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 23 juillet 1888, p. 1783). En 1888, un gymnase existe au 3 de la rue Clairaut :
Grand gymnase des Batignolles, dirigé par M. et Mme Mangin, 3, rue Clairaut, à 10 minutes du parc Monceau. Hydrothérapie, salle d'armes, cours généraux 12 fr. par mois (Joanne 88, p. 3 (pagination spécifique)). En 1888, deux compositeurs sont domiciliés rue Clairaut, un certain Charles Carbonnier, au 5, et un certain de Courcelles, au 16 (Simon 88, pp. 53, 56). Le 17 avril 1889, le conseil municipal de Paris délibère que sont autorisés travaux de viabilité et de construction de trottoirs en divers lieux dont la rue Clairaut (dans la limite de 4500 francs) (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 20 avril 1889, p. 986). En 1889, le comte C. J. de Courcelles habite le 16 de la rue Clairaut, mais pas le vicomte A. J. de Courcelles et la vicomtesse, née de Bouillé (Tout-Paris : annuaire de la société parisienne, Paris, 1889, pp. 134 et erratum, non paginé). Vers 1890, au 15 de la rue Clairaut, l'orphelinat dit « des Batignolles », présidé par le pasteur Vernes, accueille 50 orphelines et abrite un ouvroir dédié à la couture (Bersier 90, pp. 77, 191). En 1891, au 5 rue de la rue Clairaut à Paris, est domicilié Henri Léon Georges de Gonet, chevalier de l'ordre de la Guadalupe, titre qui lui a été conféré par S. M. l'empereur du Mexique par décret du 19 décembre 1865 (AN, LH/3224). Le 20 juillet 1892, le conseil municipal de Paris délibère qu'il sera procédé pour 292 francs à l'ouverture d'une communication pour le service de la cantine de l'école de garçons des rues Lecomte et Clairaut (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 26 juillet 1892, p. 1903). En 1895, une école est installée au 13 de la rue Clairaut :
Par décret en date du 12 février 1895, a été déclarée d'utilité publique, dans la ville de Paris, l'installation d'une école de filles et d'une école maternelle rue Lecomte, n° 4 et rue Clairaut,
n° 13. Le préfet de la Seine, agissant au nom de la ville de Paris, a été autorisé à acquérir, soit à l'amiable, soit, s'il y a lieu, par voie d'expropriation, en vertu de la loi du 3 mai 1841, les terrains dont l'occupation est nécessaire pour la réalisation du projet ; lesdits terrains tels qu'ils sont désignés par une teinte rose sur le plan parcellaire annexé (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, février 1895, p. 86). Le 8 novembre 1895, le conseil municipal de Paris délibère qu'il sera payé à Me Mabot de le Quérantonnais le solde des frais d'acte et de mainlevée concernant « l'acquisition sur M. Vernes et Mme veuve Faure d'un immeuble sis rue Lecomte, 4 et rue Clairaut, 13 » (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 17 novembre 1895, p. 2841). En 1895, M. C. Gourdou, inventeur d'un crochet de sécurité permettant d'améliorer la sécurité des ouvriers sur les chantiers, habite au 10 de la rue Clairaut (Gourdou 95). Vers 1898, la veuve Lebouvier habite au 12 de la rue Clairaut :
Aux termes de son testament olographe du 15 octobre 1898, déposé en l'étude Me Ménard, notaire à la Ferté-Bernard (Sarthe), Mme Mélanie-Caroline Crépin, veuve de M. Narcisse-Jean Lebouvier, en son vivant rentière, demeurant à Paris, rue Clairaut, 12, décédée à la Ferté-Bernard le 16 janvier 1899, a notamment fait la disposition dont la teneur littérale suit :
« Je lègue à la commune de Dehault une rente annuelle de vingt francs pendant 10 ans pour être exclusivement employée à l'entretien du lavoir de Dehault. Cette rente sera créée au moyen d'un titre de rente sur l'état de 3 % au nom de mes légataires universels pour la nue-propriété et de la commune de Dehault pour l'usufruit après 10 ans écoulés la rente sera éteinte et le titre appartiendra en toute propriété à mes légataires universels. [...] J'ajoute que tous les frais ordinaires et extraordinaires qui pourront être occasionnés par les legs particuliers seront à la charge des légataires universels. » (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, juillet 1899, pp. 405-406). En 1899, Mme Pontgayot (Estelle Bonpois) habite au 4 de la rue Clairaut et est administratrice du Bureau de bienfaisance du 17e arrondissement (rue Truffault 17) (Préfecture de la Seine. Personnel et attribution des services du département de la Seine et de la ville de Paris, Paris, 1899). En 1898 et 1899, le marquis de Florent et sa femme la marquise, née de Courcelles, propriétaires du château de La Roque d'Anthéron (Bouches du Rhône), sont également domiciliés au 16 de la rue Clairaut à Paris (Annuaire des châteaux et des départements, 1898-1899, p. 304). En 1901, le 17e bureau dans le 17e arrondissement des Actes des bureaux de paix, des huissiers et des maires, baux, locations verbales, vente de fonds de commerce, impôts sur le revenu des sociétés en nom collectif et en commande simple de la direction de l'enregistrement du département de la Seine, est tenu par M. Mazuré au 5 de la rue Clairaut (Marchal 01, pp. 674). En 1904, Gustave Paigné et son fils, architectes vérificateurs recoivent au 5 de la rue Clairaut le jeudi matin (Sageret 04, p. 57).En 1904, André Martin, domicilié 12 rue Clairaut, passe une petite annonce :
Martin (André), Expédition de mémoires, états de lieux, devis, cahiers de charges, travaux d'écritures de toutes natures, r[ue] Clairaut, 12 (XVIIIe) (Sageret 04, p. 583). Avant 1905, les architectes E. Bertrand et fils ont œuvré à la construction des immeubles de rapport de MM. Ancelle et Challamel au 8 et au 10 de la rue Clairaut (Favaron 05, pp. 121, 151). En 1905, Henri Mager, membre du Conseil supérieur des colonies, secrétaire du Comité du commerce extérieur, habite 8 rue Clairaut, Paris, 17e (Commerce extérieur 05). Jules-Jean Herbinière, instituteur demeurant au 5 rue Clairaut à Paris en 1905 est répertorié comme franc-maçon (Association antimaçonnique de France 11, p. 9). Le 16 octobre 1907 est déclarée la Société nationale de protection familiale, dont le but est de protéger « les familles privées de leurs chefs », et dont le siège social se trouve au 12, rue Clairaut, Paris (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, novembre 1907, p. 728). En 1907, Charles Henri Hirsch, travaillant pour le Mercure de France, membre actif de l'Association syndicale des critiques littéraires et bibliographes, demeure au 10 de la rue Clairaut (Langlade 07, p. 11). En 1908, le commissariat de la rue Clairaut a affaire à un terrible fait divers (cf. [c. 19 mars] 1908). Le 20 décembre 1909, le conseil municipal décide d'attribuer un secours de 942 francs à M. Pasquer, ancien instituteur demeurant au 16 de la rue Clairaut (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 21 janvier 1910, p. 448). Le 31 décembre 1909, le conseil municipal de Paris décide d'allouer un secours d'étude de 500 francs à M. Fraillon, artiste peintre, demeurant 5 rue Clairaut (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 9 janvier 1910, p. 215). Le 9 juillet 1910 est déclarée à la préfecture conformément à la loi du 1er juillet 1901 l'association « L'Avenir démocratique », dont le but est « l'éducation sociale » et dont le siège social est au 5 rue Clairaut, Paris (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, août 1910, p. 630). En 1910, Lhuillier, expert près la cour d'appel du département de la Seine pour les comptables est domicilié au 42 de la rue Clairaut (Marchal 10, pp. 721-722). En 1910, le 17e bureau dans le 17e arrondissement des Actes des bureaux de paix, des huissiers et des maires, baux, locations verbales, vente de fonds de commerce, impôts sur le revenu des sociétés en nom collectif et en commande simple du département de la Seine, est tenu par M. Tambellini, au 10 de la rue Clairaut (Marchal 10, pp. 740-741). Le 13 juillet 1912 est déclarée à la préfecture de police, conformément à la loi du 1er juillet 1901, la Fondation Louis Vernes, dont l'objet est un orphelinat pour jeunes filles et dont le siège social se trouve au 15, rue Clairaut, Paris (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, juillet 1912, p. 614). En 1913, le laboratoire F. Raoux est installé au 16 de la rue Clairaut et fait passer une publicité pour la Galégine de Nubie :
Embellissez votre poitrine
Voici un traitement sérieux, efficace, éprouvé, grâce auquel vos seins peuvent se développer, devenir fermes et droits. Si votre buste a perdu sa beauté par suite de fatigues ou d'autres causes, il la retrouvera. En même temps, vos épaules se rempliront., et bientôt vous n'aurez plus rien à envier aux plus admirées des femmes. C'est le traitement à Galégine de Nubie approuvé par les sommités médicales, et dont, déjà, des centaines de femmes et de jeunes filles ont usé avec succès.
Ce traitement n'offre aucun danger et ne peut faire que du bien. Il agit sur la gorge seule sans faire grossir les autres parties du corps. Il peut se suivre en secret. (Notice détaillées, franco et sous pli fermé, sur demande.)
La boite de cachets pilulaires avec brochure explicative : 5 fr. (franco 5 fr. 50). Étranger : 6fr.
Envoi très discret contre mandant adressé au Laboratoire F. Raoux, 16, rue Clairaut, Paris (17e).
Principaux dépôts : Paris, Pharmacie normale, 19, rue Drouot – Bordeaux, Bousquet, 8, rue Sainte-Catherine – Lyon, Grande pharmacie lyonnaise – Marseille, Pharmacie Principale, 3, rue de l'Arbre – Nice, Rostagni – Alger, Pharmacie de la poste – Oran, Armand Blum, 37, rue d'Arzew – Bruxelles, Vergauwen – Genève, Grande pharmacie des Bergues – Londres, Robert et Cie, 76, New Bond Street – Budapest, J. de Török, Király-Utca 12 – Galatz (Roumanie), B. G. Jlutza – Et prncipales pharmacies de France et de l'étranger (L'Illustration, 21 juin 1913) (Pubs d'antan, 24 septembre 2010). En 1914, décision est prise d'agrandir l'école :
Reconstruction et agrandissement d'écoles rue Clairaut [...] (Décrets).
[…]
Par décret du 24 mars 1914, ont été déclarés d'utilité publique dans la Ville de Paris la reconstruction des écoles de filles et maternelle de la rue Clairaut et l'agrandissement de l'école de garçons faisant partie du groupe. Le Préfet de la Seine, agissant au nom de la Ville de Paris, a été autorisé à acquérir soit à l'amiable, soit, s'il y a lieu, par voie d'expropriation, en vertu de la loi du 3 mai 1841, l'immeuble dont l'occupation est nécessaire pour la réalisation du projet, ledit immeuble tel qu'il est désigné par une teinte jaune sur le plan parcellaire annexé audit décret. La déclaration d'utilité publique sera considérée comme nulle et non avenue si le jugement d'expropriation n'est pas devenu définitif dans le délai de deux ans à compter du 24 mars 1914 (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, mars 1914, pp. 373-374). Le 18 avril 1916, la demoiselle Goreux meurt au 4 de la rue Clairaut :
Aux termes de son testament authentique reçu le 15 juin 1914 par Me Henri Huë, notaire à Paris, 19, boulevard de Courcelles, Mlle Marie-Joséphine-Constance Goreux, en son vivant demeurant à Paris, 4, rue Clairaut, où elle est décédée le 18 avril 1916, a fait notamment les dispositions suivantes : « Je lègue aux Petites Sœurs des Pauvres une rente de cent cinquante francs par an et je leur demande dans la limite où cela est possible d'entretenir convenablement ma sépulture ; pendant la vie de M. et Mme G... il ne pourra être demandé aucune garantie pour assurer le service de cette rente que je fais nette de tous frais et droits ; cette rente sera payable tous les trois mois échus à compter du jour de mon décès. » (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, mai 1916, p. 248). En 1917, M. Charles Delsaux, membre honoraire de l'Association nationale des mutilés de la guerre, est domicilié au 14 de la rue Clairaut à Paris (Bulletin de l'Association nationale des mutilés de la guerre, mai 1916, p. 125). Le 3 décembre 1919 est déclarée à la préfecture de police conformément à la loi du 1er juillet 1901 le Cercle des sports de France, dont l'objet est les sports athlétiques et dont le siège social est au 6, rue Clairaut (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, décembre 1919, p. 1397). En 1921, décision est encore prise d'agrandir l'école :
Agrandissement du groupe scolaire des rues Clairaut et Lecomte : déclaration d'utilité publique (Décret).
Par décret du 12 avril 1921, a été déclaré d'utilité publique, dans la ville de Paris, l'agrandissement du groupe scolaire des rues Clairaut et Lecomte. Le Préfet de la Seine, agissant au nom de la Ville de Paris, a été autorisé à acquérir soit à l'amiable, soit, s'il y a lieu, par voie d'expropriation, en vertu de la loi du 3 mai 1841, les immeubles ou portions d'immeubles dont l'occupation est nécessaire pour la réalisation du projet, lesdits immeubles ou portions d'immeubles tels qu'ils sont désignés par une teinte jaune sur le plan parcellaire annexé audit décret. La dépense résultant de l'acquisition de la parcelle de l'immeuble sis 103, avenue de Clichy, à Paris, évaluée à 29,000 fr., sera imputée sur la chap. T 5, art. 1309/1° du budget de la Ville de Paris (exercice 1920) (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, avril 1921, p. 481). 1921, agrandissement de l'école (2) :
Agrandissement du groupe scolaire des rues Clairaut et Lecomte : déclaration de cessibilité. (Arrêté préfectoral).
Par arrêté préfectoral en date du 30 juillet 1921, ont été déclarées cessibles immédiatement, en totalité ou en partie, conformément au plan parcellaire visé dans ledit arrêté, les propriétés ci-après désignées, nécessaires à l'agrandissement du groupe scolaire des rues Clairaut et Lecomte, savoir :
N° 1 du plan. — Avenue de Clichy, 103 (partie). — Ferrar de Montmartin (M). — De Montmartin (Constantin), notaire 6, rue Boissy-d'Anglas (gérant) (D).
N0 2 du plan, — Rue Clairaut, 15 et Rue Lecomte, 8 (totalité).— La Ville de Paris (M), — La Ville de Paris (D) (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, juillet 1921, p. 904). En 1924, 1925 et 1926, Berdié est installé au 12 de la rue Clairaut et fait passer une publicité pour de la lotion, du peladum et du savon :
Pelade, repousse certaine des cheveux, barbe, etc., tombés par plaque ou complètement, par l'emploi de la lotion Berdié, du peladum et du savon Berdié. Traitement complet : 20 fr. franco. Berdié, 12 rue Clairaut. Paris (Lecture pour tous, septembre 1924, pp. XVI, XXXIV ; Almanach de la femme et de l'enfant pour 1925, p. 111 ; Almanach de la femme et de l'enfant pour 1926, p. 121). En 1927, le prix est passé à 30 francs la boite, et de la teinture est proposée :
Pelade, repousse certaine des cheveux, barbe, etc., tombés par plaque ou complètement, par l'emploi de la lotion Berdié, du peladum et du savon Berdié. Traitement complet : 30 fr. franco. Berdié, 12 rue Clairaut. Paris. Teinture instantanée pour cheveux et barbe, 13.80 la boite (Almanach de la femme et de l'enfant pour 1927, p. 159). Vers 1926, la veuve de Elisseiff demeure au 30 rue Clairaut :
Aux termes de son testament olographe, en date du 1er septembre 1926, déposé au rang des minutes de Me Pierre Robineau, notaire à Paris, 8, rue de Maubeuge, Mme veuve de Elisseiff née Koudriavtzeff (Barbe), en son vivant demeurant à Paris, 30, rue Clairaut, décédée à Paris, 200, rue du Faubourg-Saint-Denis le 3 septembre 1932, a fait notamment des dispositions sujettes à autorisation administrative (Préfecture de la Seine. Recueil des actes administratifs, mai 1933, p. 573). Le 29 septembre 1926, le conseil municipal de Paris déclare adjudicataires pour l'aménagement d'un foyer musulman et d'un café maure au 13 de la rue Clairaut MM. Dunet et Golfier (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 7 octobre 1926, p. 4359). En 1926, un certain Cuau habite au 12 de la rue Clairaut (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 22 septembre 1926, p. 4231). Le 30 juin 1928, au 7 de la rue Clairaut, est institué la Caisse mutuelle de la maison Lebaron :
À la date du 30 juin 1928, M. Van Overbeke, demeurant à Paris, 17, rue de Clignancourt, a déposé à la Préfecture de police les statuts d'une société de secours mutuels qu'un groupe de personnes ont l'intention de constituer sous la dénomination de Caisse mutuelle de la maison Lebaron.
Le but de cette association sera d'assurer à ses membres participants, en cas de maladie ou blessures, des secours.
Le siège social sera établi à Paris, 7, rue Clairaut.
Le bureau provisoire sera composé de : M. Van Overbeke, demeurant à Paris, 17, rue de Clignancourt, président ; M. Enaud, demeurant à Aubervilliers, 29, rue Trevet, secrétaire ; M. Denis, demeurant à Paris, 28, cité Malesherbes, trésorier (Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Seine, juin 1928, p. 579). En 1930, la société des Chromographes Lebaron frères, spécialisée dans l'étude, la fabrication, l'installation de tout ce qui concerne la peinture pneumatique, est domiciliée au 8 de la rue Clairaut (Recherches et inventions, avril 1930, p. XIV). Le 22 avril 1937, au 11 de la rue Clairaut, est instituée l' Association médico-sociale Jeanne-d'Arc :
Date de la déclaration : 22 avril 1937.
Titre : Association médico-sociale Jeanne-d'Arc.
Objet : création de dispensaires, services sociaux, maisons de repos, tous établissements propres à maintenir la santé physique et morale et assurant aux indigents, aux personnes momentanément gênées les consultations, soins, convalescences et tous secours nécessaires.
Siège social : 11, rue Clairaut (Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Seine, juin 1937, p. 576). Lors de la séance des mardi 12 et mercredi 13 juillet 1938 du conseil municipal de Paris, Alfred Bour propose discute ainsi un mémoire du préfet de la Seine demandant des l'autoriser une série de dépenses dont certaines liées au commissariat du 3 de la rue Clairaut :
Commissariat et poste de police, 3, rue Clairaut (17e). – Réfection des peintures et de la couverture, crédit complémentaire, 14.670 francs.
Il est indiqué dans le mémoire préfectoral qu'il s'agit d'un crédit complémentaire à celui de 9 000 francs voté par l'Assemblée le 11 juillet 1936. Quelle que soit la hausse des prix, il n'apparaît pas qu'un devis, même établi en 1936, doive, pour l'exécution des mêmes travaux, bénéficier d'un coefficient de majoration ayant pour effet d'augmenter un crédit de 9 000 francs, d'un complément de 14 670 francs.
Il semble normal de limiter la majoration à 85 0 du crédit primitif, ce qui fait 7.500 francs.
Il est donc proposé de ramener le crédit complémentaire à 7.500 francs (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 19 juillet 1938, p. 2970). Et plus loin, même séance, cette précision :
Renvoi à l'Administration d'un mémoire tendant à l'installation du chauffage central dans les locaux occupés par le commissariat de police, 3, rue Clairaut, à Paris. M. Alfred Bour, au nom de la 2e Commission. – Messieurs, par un mémoire en date du 5 juillet 1938, M. le Préfet de la Seine vous demande d'autoriser une dépense de 55.000 francs en vue de l'installation du chauffage central dans les locaux occupés par le commissariat de police du quartier des Epinettes, 3, rue Clairaut, à Paris.
La Ville est locataire de ces locaux, à la suite du bail qui lui a été consenti pour une période de six ou douze années au choix réciproque des deux parties, à partir du 1er janvier 1938.
Si l'on tient compte du délai nécessaire à l'exécution du travail, il y a lieu de penser qu'à son achèvement la Ville ne sera plus locataire que pour une durée de cinq ou onze années suivant qu'elle jouira ou non de la seconde période de location.
Dans ces conditions, votre 2e Commission vous propose, après examen, de renvoyer le mémoire à l'Administration en l'invitant à obtenir la participation du propriétaire dans la dépense à engager.
Le renvoi à l'Administration est prononcé (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 19 juillet 1938, p. 2971). De 1949 à 1960, Georges Lhuillier, membre de la Société de législation comparée est domicilié au 16 de la rue Clairaut (Revue internationale de droit comparé, 1 (1949) 160 ; 12 (1960) 178). En 1965, le peintre-graveur Suzanne Tourte (1904-1979) s'installe au 6 de la rue Clairaut (Wikipedia, Suzanne Tourte). En 1972, Yves Lejeune habite au 14 de la rue Clairaut (Lejeune 72). La revue Beit Haverim, publiée à partir de 1978 sous la responsabilité de J. Doucé, est domiciliée au Centre du Christ libérateur, 3 bis rue Clairaut à Paris (Bibliographie de la France. Supplément 1, 5 mars 1980, p. 118). Le 31 mai 2013, Thierry Voyer (@NeoThierry) twittait la photo d'un dessin sur un mur de la rue Clairaut. Clairaut a laissé d'autres noms de rues à la postérité (cf. 11 septembre 1869 (2)).