À l'égard des éclaircissements que vous me demandez sur notre programme, je vous dirai que j'y ai aucune part, l'Académie n'ayant pas jugé à propos de me nommer du nombre des commissaires [cf. 6 septembre 1763 (2)]. J'ai lu à l'Académie un mémoire où j'ai prouvé que ce programme n'avait pas de sens commun, et j'ai mis dans le Journal encyclopédique de septembre ou d'octobre une dissertation à ce sujet que vous pourrez lire [cf. 26 mai 1764 (1)]. [...] Tout cela a été la suite d'une intrigue qui s'est fait dans l'Académie, et dont je n'ai pas voulu me mêler. Le programme a été dressé par un certain Lalande, qui est un petit drôle qui se mêle de tout et qui ne fait rien. Au moins, comme il faut savoir ces choses là, Clairaut n'y a pas regardé, les autres commissaires n'y entendaient pas grand chose, et Vadémy était absent. Voilà comment les choses se font (Pappas 87).
Référence
Pappas (John), « Correspondance inédite de Paolo Frisi », Ideologia e scienza n'ell opera di Paolo Frisi (1728-1784), 2 vol., Milano, 1987, vol. 2, pp. 145-174 [1 octobre 1763 (3)].
Courcelle (Olivier), « 11 décembre [1764] : D'Alembert écrit à Frisi », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n11decembreco1764cf.html [Notice publiée le 29 mars 2013].
