[8 septembre 1765] : Diderot écrit à Sophie Volland :
Mais à propos d'Académie, les quarante sont dans la boue, et le Roi a renvoyé à l'Académie des sciences la pension vacante par la mort de Clairaut [2 400 livres NDE], due à d'Alembert, qui n'est pas riche, et contestée à celui-ci par Vaucanson, qui a quarante mille livres de rentes [cf. 18 mai 1765 (1)]. D'Alembert a eu pour lui toutes les voix et il n'est resté à son concurrent que l'indignation publique, juste récompense de son avidité et de sa sordide avarice (Diderot 70, vol. 5, pp. 109-114).
Le [12 septembre 1765], il lui réécrit : Vous savez que d'Alembert a la pension, et qu'il n'est resté à Vaucanson qui la lui disputait que la honte que méritait son avidité. Imaginez que ce machiniste a quarante mille livres de rente (Diderot 70, vol. 5, pp. 117-120).
Courcelle (Olivier), « [8 septembre 1765] : Diderot écrit à Sophie Volland », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/nco8septembre1765cf.html [Notice publiée le 13 mai 2013].
Vous savez que d'Alembert a la pension, et qu'il n'est resté à Vaucanson qui la lui disputait que la honte que méritait son avidité. Imaginez que ce machiniste a quarante mille livres de rente (Diderot 70, vol. 5, pp. 117-120).