7 mars 1739 (1) : Daniel Bernoulli (Bâle) écrit à Euler :
Un mathématicien à Paris, nommé Fontaine, homme de beaucoup de génie, quoique peu connu encore, a fait un mémoire où il prétend avoir épuisé tout le calcul intégral. D'abord on s'est moqué de lui, mais après l'avoir vu résoudre quantité de cas très difficiles, on a commencé à y faire plus d'attention et nommé quelques commissaires pour examiner sa découverte : tout le monde en a parlé comme du dernier terme de la géométrie ; cependant M. Clairaut a montré [cf. 4 février 1739 (2)] que la méthode de M. Fontaine, quoique très importante, n'est pas générale [...] Dans ma lettre prochaine à Clairaut, je m'informerai des problèmes où il s'est rencontré avec vous : je crois que c'est sur le mouvement du pendule dans un milieu résistant (Fuss 43, vol. 2, pp. 455, 457).
Référence
Fuss (Paul-Henri), Correspondance mathématique et physique de quelques célèbres géomètres du XVIIIe siècle, 2 vol., Saint-Pétersbourg, 1843 [22 septembre 1733 (1)] [18 décembre 1734 (1)] [Plus].
Courcelle (Olivier), « 7 mars 1739 (1) : Daniel Bernoulli (Bâle) écrit à Euler », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n7mars1739po1pf.html [Notice publiée le 21 juillet 2009].