6 février 1761 (1) : Ferner écrit dans son journal :
Härifrån for jag till Clairaut, som länte mig alt hörande till Bouguer, de La Condamine och Godin. Han sade med få ord att Bouguer var incomparablement större karl än både de andre, att de La Condamine pretenderade mer än han förtjente och att Godin var en goddagspilt som ej älskade arbete samt hade för öfrigt en fond du cœur som ej var den bästa och vore väl capable att falsifiera facta, att hans papper äro ännu i mörker efter hans död i Spanien (Ferrner 56, pp. 368-369).
De là, je suis allé chez Clairaut, qui m’a montré tout ce qui appartient à Bouguer, de La Condamine et Godin. Il a dit en quelques mot que Bouguer était un homme incomparablement plus grand que les autres, que de La Condamine prétendait plus qu’il ne méritait et que Godin était un « garçon gâté » qui n’aimait pas le travail, que le fond de son cœur n’était pas des meilleurs, qu'il serait capable de falsifier les faits, et que ses papiers sont restés dans l'obscurité depuis sa mort en Espagne (Johan Sten, CP, 30 septembre 2010). Ferner avait déjà cité Clairaut dans son journal le 23 (cf. 23 janvier 1761 (1)), et le refera le 14 février (cf. 14 février 1761 (1)).
Courcelle (Olivier), « 6 février 1761 (1) : Ferner écrit dans son journal », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n6fevrier1761po1pf.html [Notice publiée le 29 janvier 2012].
