Et le deux juillet mil sept cent quarante huit est comparu devant les notaires a Paris soussignés led[it] sieur Alexis Clairaut qualifié et domicilié en l'acte cy dessus [cf. 6 août 1746 (1)], lequel en consequence du pouvoir a luy donné par Messieurs Bernoulli de Balle par la procuration enoncée aud[it] acte cy dessus a substitué en son lieu et place le sieur Jean Baptiste Desmart bourgeois de Paris y demeu[ran]t vieille rue du Temple par[oisse] St Gervais en tous les pouvoirs portés en lad[ite] procuration dont acte requis et octroyé fait et passé a Paris en l'etude lesd[its] jours et an que dessus et a signé Clairaut Quentin [Carulle ?] (AN, mc, XIX, 731, 6 août 1746).
Clairaut déménage ensuite rue du Coq Saint-Jean (cf. 11 octobre 1748 (1)). Lefeuve : Impasse du Coq. […] Un décret impérial du 31 janvier 1854, en déclarant d'utilité publique la suppression de la rue du Coq-Saint-Jean, a permis d'élever une maison qui la ferme complètement du côté de la rue de Rivoli, et toutefois, à l'angle de celle de la Verrerie, l'écriteau municipal la donne encore pour une rue, en 1864. Le mathématicien Clairaut y demeurait au XVIIIe siècle, près de la rue de la Tixéranderie. […] Son ancienne habitation doit se retrouver au fond du cul-de-sac, où survit l'ordre numérique de la rue décapitée ; par conséquent, c'est au n° 8, ou bien c'est au n° 3, qui s'honore traditionnellement d'avoir abrité Mazarin (Lefeuve 63-65, vol. 5, p. 21).
Abréviation
AN : Archives nationales.
Référence
Lefeuve (Charles), Les Anciennes maisons de Paris sous Napoléon III, 5 vol., Paris, 1863-1865.
Courcelle (Olivier), « 2 juillet 1748 (1) : Fin procuration Bernoulli », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n2juillet1748po1pf.html [Notice publiée le 5 février 2015].
Impasse du Coq. […] Un décret impérial du 31 janvier 1854, en déclarant d'utilité publique la suppression de la rue du Coq-Saint-Jean, a permis d'élever une maison qui la ferme complètement du côté de la rue de Rivoli, et toutefois, à l'angle de celle de la Verrerie, l'écriteau municipal la donne encore pour une rue, en 1864.
Le mathématicien Clairaut y demeurait au XVIIIe siècle, près de la rue de la Tixéranderie. […] Son ancienne habitation doit se retrouver au fond du cul-de-sac, où survit l'ordre numérique de la rue décapitée ; par conséquent, c'est au n° 8, ou bien c'est au n° 3, qui s'honore traditionnellement d'avoir abrité Mazarin (Lefeuve 63-65, vol. 5, p. 21).