Pyrotechnie Mademoiselle Saint-André, artificière du Roi, dont les rares talents dans la pyrotechnie sont prouvés par les certificats de l'Académie royale des sciences, fait avec une adresse singulière tout ce qu'on peut désirer en artifice. C'est avec la plus grande satisfaction que nous avons été témoins nous-mêmes de sa réussite. Jamais ses morceaux ne manquent. Les personnes qui se transporteront chez elle auront de quoi contenter leur curiosité, et beaucoup de pièces nouvelles, tant en artifice qu'en architecture sauront la fixer. Cette demoiselle fait toutes sortes de plans en relief. Mademoiselle Saint-André a un certificat de M. Camus, du 15 avril 1762. De M. Clairaut, du 3 juin [cf. 3 juin [1762]]. De M. de Tournière, du 4 juillet. De M. de Vaucanson, du 18 août. De M. de la Moignon de Malesherbes, du 4 février 1763. De M. le Marquis de Montmirel. De M. Bézout, du 7 janvier 1763. De M. l'Abbé Nollet. De, M. le Marquis de Montalembert, du 1 juillet 1763. De M. Pingré, du premier octobre 1764. Plus un certificat en forme de lettre de M. le comte de Caylus, de l'académie des inscriptions et belles-lettres, du 4 août 1760. Les certificats que nous avons lus sont tous à la louange de l'artiste et rendent la justice la plus décidée à son vrai mérite. Mademoiselle Saint-André demeure rue de Montmorency, à côté du sellier une porte ronde au second (L'Avantcoureur, 22 octobre 1764, pp. 674-675).
Courcelle (Olivier), « 22 octobre 1764 (1) : Pyrotechnie », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n22octobre1764po1pf.html [Notice publiée le 25 mars 2013].