1 janvier 1753 (1) : Chesterfield (Londres) écrit à son fils :
Here have been lately imported from Paris [cf. 18 novembre 1752 (1)] two gentlemen, who, I find, were much acquainted with you there ; Comte Sinzendorf, and Monsieur Clairaut, the Academician. The former is a very pretty man, well bred, and with a great deal of useful knowledge ; for those two things are very consistent. I examined him about you [Son fils est en France NDM], thinking him a competent judge. He told me, que vous parliez l'allemand comme un Allemand ; que vous saviez le droit public parfaitement bien ; que vous aviez le goût sûr, et des connaissances fort étendues. I told him, that I knew all this very well ; but that I wanted to know whether you had l'air, les manières, les attentions, enfin le brillant d'un honnête homme : his answer was, Mais oui en vérité, c'est fort bien, This, you see, is but cold, in comparison of what I do wish, and of what you ought to wish. Your friend Clairaut interposed, and said, Mais je vous assure qu'il est fort poli ; to wich I answered, Je le crois bien, vis à vis des Lapons vos amis ; je vous récuse pour juge, jusqu'à ce que vous ayez été délaponné, au moins dix ans, parmi les honnêtes gens. This testimonies in your favour are such as perhaps you are satisfied with, and think sufficient ; but I am not (Chesterfield 00, pp. 8-9).
Abréviation
NDM : Note de moi, Olivier Courcelle.
Référence
Chesterfield (Philip Dormer Stanhope, earl of), Letters written by the late right honourable Philip Dormer Stanhope, Earl of Chesterfield, to his son Philip Stanhope, Esq, éd. E. Stanhope, vol. 4, London, 1800.
Courcelle (Olivier), « 1 janvier 1753 (1) : Chesterfield (Londres) écrit à son fils », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n1janvier1753po1pf.html [Notice publiée le 4 décembre 2010].