Var Hr Lefebure, baron Friesendorff och jagtill måltids hos Hr Clairaut, som skaffadt sig en permission att wisa oss porcelaines fabriquen vid Sevres två mil från Paris. Vi begåfve oss i väg straxt efter måltiden och blevfe af inspectoren vid fabriquen höfligt mottagne samt införde i magazinet ; men hade vi säkert gådt miste att få se arbetningen och ugarna om ej Mamsel Gouillé [Mlle Gouilly, cf. [c. juin] 1757 (2)] satt inspectorens höflighet mot könet på prof. Arbetssätter var här som vid alla andra fina porcelaines bruk ; men orsaken dertill att denna öfvergick de andra bestod förnämligast uti arbetarenas skicklighet samt materiens godhet eller mångfaldiga blandning, hvarom ej gafs minsta underrättelse (Ferrner 56, p. 386).
J’ai pris le repas avec M. Lefebure et le baron Friesendorff chez Clairaut, lequel nous a obtenu la permission de visiter la manufacture de porcelaine à Sèvres à deux « mil » de Paris. Nous nous sommes partis immédiatement après le repas et avons été très poliment accueilli par l’inspecteur de la fabrique et amené dans le magasin. Cependant nous n'aurions certainement pas pu voir le travail et les fourneaux si Mlle Gouillé [Mlle Gouilly, cf. [c. juin] 1757 (2)] n’avait pas mis la politesse de l’inspecteur envers le sexe à l’épreuve. Le manière de travailler est la même que dans toutes les bonnes fabriques de porcelaine ; mais la raison pour laquelle celui-ci est meilleure que les autres est l’habilité des travailleurs et la bonne qualité de la matière ou de la composition de son mélange, sur laquelle on nous a donné aucune information (Johan Sten, CP, 30 septembre 2010). Ferner avait déjà cité Clairaut dans son journal le 15 (cf. 15 mai 1761 (1)), et le refera le 18 (cf. 18 mai 1761 (1)).
Courcelle (Olivier), « 16 mai 1761 (1) : Ferner écrit dans son journal », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n16mai1761po1pf.html [Notice publiée le 2 mai 2012].