MM. d'Alembert et Clairaut ont parlé ainsi du mémoire de M. Fontaine sur les mouvements de la Lune [cf. 16 janvier 1762 (1)]. Cette solution consiste en trois équations différentielles que l'auteur après plusieurs transformations, convertit en trois autres, dont deux contiennent la distance de la Lune à la Terre exprimée par une fonction différentielle de la longitude de la Lune et du Soleil et de la latitude de la Lune, et dont la troisième contient seulement la différentielle du 1er degré de cette distance ; d'où il est aisé de voir qu'on peut parvenir à trois équations dont la 1re donne la distance de la Lune à la Terre exprimée par une fonction différentielle de la latitude de la Lune, et dont les deux autres donnent la latitude et la longitude de la Lune en équations differentielles dépendantes de la position du Soleil. La méthode de M. Fontaine nous a paru bonne et le calcul exact ; il lui reste à donner à ses équations une forme qui les rende facilem[en]t applicables aux calculs astronomiques (PV 1762, ff. 62v-63r).
Abréviation
PV : Procès-Verbaux, Archives de l'Académie des sciences, Paris.
Courcelle (Olivier), « 10 février 1762 (2) : Clairaut rapporteur », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/n10fevrier1762po2pf.html [Notice publiée le 23 septembre 2012].