Mme de Graffigny entend parler de Clairaut à l'arrivée des Lapones alors qu'elle est à Cirey (cf. [18 décembre 1738]). Elle le rencontre à la Bibliothèque du Roi (cf. 8 septembre [1739]) et dîne avec lui chez la marquise du Châtelet (cf. [29 septembre 1739]). Elle dresse de lui un portrait flatteur le 8 octobre [1739], puis le trouve de plus en plus (cf. [14] octobre [1739]) idiot (cf. 12 [décembre 1739 (1)]). À la suite de Devaux, elle lit les vers de Clément citant Clairaut (cf. [16 octobre 1739]). La marquise du Châtelet lui suggère de cesser de voir Clairaut et Kœnig (cf. 1 décembre [1739]). Elle a bien des choses à dire de Clairaut le 11 avril [1740], mais ne l'évoque ensuite que le 26 [février 1741]. Clairaut n'ose la voir en raison de sa brouille avec la marquise du Châtelet (cf. 27 novembre 1742 (1)). Elle ne parle plus de lui sauf une fois en 1745 pour dévoiler que Clairaut est l'auteur de C. 30 bis [cf. 14 mars 1745 (1)].
Abréviation
C. 30 bis : Clairaut (Alexis-Claude), « Problème physico-mathématique », Recueil de ces Messieurs, Amsterdam, 1745, pp. 355-358 [Télécharger] [14 mars 1745 (1)] [12 avril 1745 (1)].
Courcelle (Olivier), « Clairaut et Mme de Graffigny », Chronologie de la vie de Clairaut (1713-1765) [En ligne], http://www.clairaut.com/graffigny.html [Notice publiée le 28 janvier 2012].